Les Français « pour » le « mariage » homosexuel sans avoir été consultés

Un sondage réalisé par l’institut BVA pour la Chambre des notaires de Paris révélerait que les Français seraient à :

1. 63 % pour le « mariage » des couples de même sexe
2. 56 % pour l’adoption par les homosexuels

Il est permis de douter de la validité de ce sondage, dont on apprend en le lisant qu’il a été réalisé par téléphone les 16 et 17 décembre 2011 sur un « échantillon de 971 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, profession du chef de famille et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération ». Qui peut avoir une connaissance suffisante de quelque chose d’aussi complexe qu’une société de 65 millions de personnes pour dire qu’avec moins d’un millier de personnes, réparties selon des catégories socio-professionnelles forcément réductrices, on a un fidèle portrait des vœux de la société ?

Déjà, en 2004, alors que commençait le débat autour du référendum sur la Constitution européenne, les premiers sondages donnaient une nette avance au « oui ». Plus le débat s’est intensifié, et plus le « non » a progressé, jusqu’à obtenir un large 55 % le 29 mai 2005.

On peut raisonnablement penser qu’il en irait de même si un référendum était lancé sur ces deux questions. Si les partisans du « mariage » homosexuel et de l’adoption par les homosexuels sont si sûrs d’eux, pourquoi ne demandent-ils pas un référendum sur cette question, qui légitimerait leur « avancée sociale » ?

Serait-ce parce que, sur ces sujets comme sur tant d’autres, la volonté populaire, lorsqu’on la laisse vraiment s’exprimer, concorde avec la Loi naturelle ?