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Comment je suis devenue une guerrière…

Publié le 26 janvier 2012 par Lafeedulac

xena

Ouais, rien que ça. Attends je vais te raconter.

C’est arrivé par hasard, un jour où le Macho et moi on se disputait à grands coups de reproches dans la tronche, il m’a mise au défi de venir avec lui à la rando de juillet. Alors lui, il y va tous les ans depuis un certain nombre d’années, et puis on devait être genre en novembre donc je lui ai dit banco ! Ouais j’ai pas réfléchi. La première qui me rappelle que je suis blonde aura raison.

En janvier ou février, faut s’inscrire et être sélectionné. Le Macho est sélectionné d’office puisqu’il a participé aux éditions précédentes, pour moi c’était pas gagné. Mais bien sûr, j’ai été sélectionnée. Oui, en plus d’être blonde j’ai de la chatte.

Ah ouais je t’ai pas dit, ça dure 4 jours, au rythme de 40 kilomètres par jour. Si. Je sais pas ce qui me faisait le plus chier, en fait, 160 kilomètres à marcher ou dormir dans un gymnase sur des lits de camp avec des douches communes (enfin, pas mixtes les douches)(mais le dortoir, mixte, oui). Ouais ça pourrait faire un bon « tu préfères quoi ? Ne pas pouvoir prononcer une phrase sans commencer par chanter le générique de Tchoupi et doudou ou être obligée de manger une chenille à chaque fois que t’as envie de putasser sur le compte de quelqu’un ? ». Sauf que là c’était pas « ou » mais bien « et ».

Quand le moment est arrivé, parce que bon, je pouvais plus dire non, j’ai bien essayé et failli réussir à esquiver en ne trouvant personne pour garder mes filles mais ma mère a bien voulu me rendre service.

Dont acte, nous voilà partis.

Bon, on a un peu l’habitude de marcher alors j’ai quand même l’équipement qu’il faut. J’avais même acheté une crème anti-échauffement pour les pieds et une crème après-l’effort-tu-vas-douiller-ta-race-quand-même-on-fait-pas-de-miracle… Et c’est vrai, j’ai dérouillé.

Mais ça valait le coup…pour entendre ces paroles venant du Macho :

Jour 1 : « T’as fait qu’un jour, ça veut rien dire. »

Jour 2 : « Si je t’ai emmenée, c’est que je pense que tu peux y arriver, sinon je t’aurais laissée à la maison. »

Jour 3 : « Pas mal, bon mental. »

Jour 4 : « T’es une guerrière, en fait. »

Oui, je savais que si j’avais abandonné, j’en entendrais encore parler, alors que là bizarrement on revient pas dessus tous les matins.

Bon, allez c’est pas tout ça mais faut que j’aille m’inscrire pour la prochaine édition…



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