L'artiste a installé sa "maison à un milliard" à Dublin, dans l'entrée d'un immeuble de bureaux inoccupé depuis l'achèvement de sa construction il y a quatre ans.
"C'est le reflet de toute la folie qui s'est emparée de nous. Les gens ont investi des milliards dans la construction d'immeubles qui ne valent plus rien aujourd'hui", a-t-il expliqué.
Victime lui-même de la bulle immobilière qui éclata en 2007, ruinant son mariage et le laissant criblé de dettes, il habite son oeuvre, composée d'un salon et d'une entrée auxquels il compte prochainement ajouter une cuisine.
Les murs et le sol sont recouverts des confettis d'euros dont les propriétés d'isolation thermique sont telles qu'il peut dormir sans couverture. "Quoi qu'on dise de l'euro, c'est un bon isolant", assure-t-il.
Conor Humphries, Patrice Mancino pour le service français, édité par Gilles Trequesser