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3 Miracles Sanitaires et Moultes Catastrophes planétaires

Publié le 29 janvier 2012 par Georgezeter

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Aujourd'hui au menu : L'Industrie Pharmaceutique et la Santé Public.

D 'accord ! Vous allez dire encore : des raccourcis, encore de la simplification, encore un béotien qui s'mêle de choses qui ne le regarde pas, encore blabla...

Trois cas illustrent pourtant ce discours.

- Guérir les infections nosocomiales

- Guérir du Paludisme

- Soigner l'alcoolisme

Faites le total du nombre de morts par an de ces trois fléaux, cela se compte en dizaines de million. Pourtant, les industries pharmaceutiques et de manière plus diffuse les mentalités médicales occidentales ont vécues sur des acquis vieux de plusieurs décennies concernant ces maladies sans vraiment investir dans de nouvelles molécules, nouveaux traitements, car, peu rentable.

Des remèdes qui soigneraient si...

Du moins ce sont de vraies options de soins en y regardant de plus près. Il manque tellement de moyens qui pourraient être développés s'il y avait une vraie volonté du bien être de la santé public.

L'ironie de tout ça, c’est que deux de ces remèdes viennent d'une ancienne et actuelle républiques communistes, La Géorgie et la Chine, et sont le fait de deux dictateurs, Staline et Mao ayant exigés de leurs scientifiques de faire avancer les choses fissa ; quant au 3ème cas, c'est le fait d'un docteur franco/américain et franc tireur-courage qui faisant fi du quant dira t-on, mis un coup de pied dans le marigot. Ironic isn't it ?

 Ces remèdes potentiels sont :

1) – Les bactériophages ou plus simplement – Les Phages pour guérir des infections là où les antibiotiques font choux blanc.

2) - L' Artémisinine, plante médicinale chinoise pour soigner le Paludisme.

3) – Le Baclofène, un médicament servant au départ à soigner les personnes souffrant de spasmes musculaires et de torticolis, mais qui pris à haute dose soignerait l'alcoolisme.

1 - Les bactériophages – Les Phages – La Phagotérapie

Assez curieusement une spécialité Géorgienne (capital Tbilissi), là où est installé le seul centre mondial crédible de recherche en Phagotérapie vieux de + de 80 ans.

A l'instigation de Staline, fondé par un Québécois Félix d'Herelle dans les années 30, ce centre développe des Phages et soigne des patients depuis lors; aujourd'hui dans certains pays de l'est mais à l'époque sur tout le territoire soviétique. Il faut savoir que les Soviets n'avaient pas les moyens d'avoir une « Industrie » pharmaceutique, et encore moins de développer des antibiotiques.

Comment ça marche ?

Le procédé est laborieux, prend du temps et c'est du cas par cas, du sur mesure quoi. Ça pue l'artisanat si éloigné de nos sciences et technologies high-tech ; un truc de miséreux. Et pourtant...

Si un jour vous passez par Tbilissi, vous verrez de charmantes infirmières en blouse blanche puiser dans des bouteilles de plastic de l'eau sortant des égouts ; je vous l'accorde, drôle de spectacle pour un occidental. Cette eau va être analysée et dans ces eaux putrides seront trouvé des bactéries mortelles, entre autre le terrible Staphylocoque doré, responsable de tant de souffrances, d’amputations et de morts dans nos pays (les infections nosocomiales tuent 10.000 personnes par an (estimation), soit 3 fois plus que la route). Dans ce bouillon de culture qu'est l'eau puisée dans cet égout, il y a donc la bactérie tueuse, mais aussi le virus destructeur de la bactéries tueuse ; Vous me suivez ? C'est comme si vous aviez le bon dieu et le diable dans le même récipient ; sauf que là, le bon dieu à chaque fois bouffe et détruit le diable à coup sûr. Cette bactérie mangeuse de staphylocoques et autres fléaux se nomme – Phages. Les bactériophages, ou phages, sont les virus naturels des bactéries.

Exemple concret : Suite à une opération de la jambe, la plaie infectée par un Staphylocoque doré ne se referme pas, au contraire, le pus coule de son drain sans discontinuer, les chairs sont violacées, sentent la viande en état de décomposition ; la gangrène guette, quant à vous, vous souffrez le martyr. Cela peut durer pendant des années (voir Guillaume Depardieu), et si vous n'avez pas de chance, l'infection monte, monte et il faut amputer ; ou, aussi, l'infection va dans le sang et là vous êtes mort. Les antibiotiques de l'industrie pharmaceutique ne peuvent pas grand chose pour vous pour cause de surconsommation de ces traitements ces 50 dernières années.

L'option Géorgienne est peut être envisageable par votre médecin traitant ? Il s'en va donc voler jusqu'au centre Eliava de Tbilissi avec un échantillon de vos staphylocoques. Là, les biologistes vont rechercher dans des eaux croupies (entre autres) Les Phages qui pourront au mieux combattre VOS staphylocoques à vous. Mis en culture, les biologistes verront rapidement les spécimens phages qui conviennent le mieux. Les phages ont ceci d'incroyable que lorsqu'ils s’introduisent à l’intérieur d'une bactérie, non content de la tuer, ils se multiplient à l’intérieur de celle-ci jusqu'à faire exploser littéralement le corps de la bactérie défunte, et donc, ces nouveaux phages eux aussi partent à l’assaut des bactéries nuisibles jusqu'à détruire la dernière. Enfin, le corps humain lorsque les phages ont terminés leur œuvre, les élimine de manière naturelle sans effets secondaires.

Pour faire court, voir le documentaire diffusé sur Arté. « Virus contre bactéries » un film de Stéphanie Schmidt.

 

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2 - L' Artémisinine, pour soigner le Paludisme.

Le paludisme (ou malaria) est une affection due à un parasite véhiculé par des moustiques, les anophèles femelles.

Traitement. Une spécialité Chinoise. L'artémisinineest la substance active médicamenteuse isolée de la plante armoise annuelle. A l'instigation de Mao cette fois, sous l’égide du professeure Tu You-you. A la fin des années 60, le Nord-Viêtnam, en guerre avec les Etats-Unis, demande à la Chine de l'aider à trouver un remède au paludisme qui fait des ravages dans ses rangs. La professeure Tu You-you et de son équipe se plonge dans les livres et manuels les plus anciens d'une médecine chinoise deux fois millénaires. Les chercheurs tombent sur le Qing Hao, (sa présence figure dans une formulation datant de 168 av. J.-C.) connu en Occident sous le nom d'artémether, une herbe amère qui pousse un peu partout en Chine, et que l'on retrouve dans les textes les plus anciens en référence à la fièvre. Paradoxalement, il y a une plante cousine qui pousse en France, servant autrefois à la fabrication de l'absinthe, liqueur verte, toxique, hallucinogène... (lire Arthur Rimbaud)

Comment ça marche ?

L’artémisinine bloque une enzyme qui permet au parasite de pomper le calcium l'empêchant ainsi de se développer.

Exemple concret :Des scientifiques en 1967 ont trouvé l’armoise annuelle, dans une région de Chine peu touchée par le paludisme. Ils observèrent, qu’au premier symptôme de fièvre, les habitants de cette région buvaient une décoction d’Artemisia annua Artémisinine. Cette plante était utilisée dans le traitement d’une grande variété de maladies depuis plus de deux millénaires. Généralement administrée sous forme de thé, elle n’avait pas d’effet secondaire visible et semblait très efficace.

Pour faire court : voir le documentaire en streaming « Paludisme, le serial killer » réalisé par Alain Tixier1

 

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 3 - Le Baclofène et l'alcoolisme

L'alcoolisme est l'addiction à l'alcool (éthanol) contenu dans les boissons alcoolisées, précisément l'absence du sentiment de satiété "j'ai assez bu", « j'arrête ».

Ça commence au début des années 2000 par un médecin franco/américain Olivier Ameisen, qui, dépendant à l'alcool depuis des années veut absolument s'en sortir. Débute alors un rodéo médico-pharmaco-médiatique afin de prouver sa bonne foi. N'ose t-il pas avancer qu'ayant expérimenté sur lui même à haute dose le Baclofène, ses besoins alcooliques ou « craving » ont disparus, mais qu'en plus, il peut maintenant avoir une consommation responsable et sociale de boisons alcoolisées. Ce qui est une gageure, car, l'alcoolisme est d'abord et surtout la maladie de ceux qui ne savent pas s'arrêter. En clair, pour un ex-alcoolique c'est abstinence jusqu'au dernier souffle ou sinon la rechute.

Olivier Ameisen, teste de fortes doses de baclofène sur lui-même et publie sa propre expérience et sa découverte en 2004. Il appelle à des essais cliniques concernant de fortes doses de baclofène. Ayant du mal à être entendu, il publie en octobre 2008 un livre (courageux) à destination du grand public. Le dernier verre.

Comment ça marche ?

Pour l'instant les autorités ne se prononcent pas : L'indication du baclofène dans le traitement de certaines dépendances (notamment aux boissons alcoolisées) est en cours d'évaluation. A la base c'est un antispasmodique.

Exemple concret : Dans Le monde du 02 Juillet 2009 un article de S. Blanchard Contre l'alcool, le remède interdit fait état d'expériences non publiées par de nombreux médecins (généralistes ou hospitaliers), sur des dizaines de patients avec des résultats très encourageants. L'article parle également de nombreux témoignages individuels sous forme de forum internet. Les malades ayant suivi le protocole décrit dans le livre du docteur Ameisen décrivent, dans leurs témoignages, une notion inédite en alcoologie, celle « d'indifférence à l'alcool » . Ils se disent capables de consommer occasionnellement un verre d'alcool sans retomber dans une consommation compulsive.2

Pour faire court : Voir et entendre l’exposé d'Olivier Ameisen, professeur de médecine et de cardiologie, université de l’État de New York, lors du colloque du 26/06/2010 à Villejuif sur le baclofène. i

- Je vous laisse maître chers lecteurs et adorables lectrices de considérer par vous même les avantages et inconvénients de chaque traitement si la curiosité vous poussait à creuser, creuser sur des sites internet, regarder des documentaires, lire livres et comptes rendus ; bref, être curieux de ce monde parfois si insondable... Infinitésimale complexe.

Pourquoi ces traitements qui fonctionnent et guérissent ne font-ils pas la une de chaque parution scientifique? Pourquoi ne sont-ils pas encensés ? Couvert de prix Nobel ? Les crédits coulant à flot ?

D'abord, pour être vu et entendu il faut écrire et être imprimé en anglais, la langue « scientifique » depuis 50 années. Sinon, vous tomberez dans les oubliettes de ces inconnus muets, insignifiants. C'est un peu comme les politiques : celui qui a raison est celui qui beugle le plus proche du microphone, quant aux autres... Un brouhaha indistinct. En fait en ce siècle (le 20 et le 21) tout est question de décibels. Et pourtant les décibels n'ont jamais rien soignées à par casser les oreilles. Mais c'est comme ça. Un scientifique digne de ce nom publie au moins dans The New England Journal of Medicine, The Lancet, Journal of the American Medical Association et autresGenes, Brain and Behavior. Tout un aréopage de reviews prestigieuses, papier glacé et tutti, qui, ne vous publiant pas en leurs colonnes vous rendent invisible. D'ailleurs, si Einstein avait vécu 40 ans plus tard et fait les mêmes découvertes, il n'est pas certain qu'il aurait existé en tant que génie du 20ème siècle ; car, au début il ne parlait qu'allemand... Un proverbe américain dit "Without publication, science is dead". Sans les publications la science est morte. Ouais ?

La médecine, qu'est-ce selon l'endroit où vous êtes née ?  

L'acte de soigner. Ben ! Pour la médecine chinoise, un docteur avec une salle d'attente pleine est le signe d'un mauvais praticien. Car, l'idée saugrenue chez eux est de prévenir les affections et y remédier en amont, donc, avoir des patients qui attendent est le signe d'un mauvais diagnostique. De plus, par palpations et autres tâtonnements séculaires, le praticien peut élaborer un diagnostique et ainsi prescrire un ou des remèdes pour chaque cas au cas par cas; comme un fabriquant de costumes sur mesure comparé au prêt à porté de chez nous. Car, oui, la médecine occidentale avec toutes les avancées médicales réussies depuis un siècle reste une médecine générique – telle pathologie correspond à tel traitement. Point. Il faut suivre la procédure. Sauf, que chacun étant unique cela amène à des « incidents » de parcours regrettables. Sur une échelle de 1 à 10 si votre cas est situé entre 2 et 8 vous êtes dans la bonne fourchette, sinon en deçà ou au delà bonjour les dégâts !

Ce n'est pas une mauvaise volonté de nos médecins, mais plutôt tout un système qui veut se donner les critères d'une science exacte ; le quantitatif, le mesurable prenant le pas sur le qualitatif, à l'inspiration ; l'empirisme n'ayant plus droit de citer chez nos carabins.... Dommage.

Diagnostique à partir de machines (radio, scanner etc), procédures selon les résultats donnés par la machine, traitements selon un protocole défini (souvent par l'industrie pharmaceutique), prescriptions, guérison... ou pas. Et c'est là où ça merdouillasse de plus en plus. Le « cas » qui sort des clous, l'infection qui perdure, la fièvre qui ne tombe pas, l'ivrogne qui rechute... ?  Mens sana in corpore sano. »

Pourquoi ces 3 options reste-elles encore si confidentielles ?

Concernant la 1ère cela se résume à 3 facteurs :

  • le confinement soviétique, son isolement. Depuis l’éclatement de 1992, le manque de crédit et la guerre contre la Russie.

  • Le mépris des scientifiques occidentaux en visite au centre d'Eliava en voyant la vétusté des installations, et les procédures empiriques.

  • L'industrie pharmaceutique serait intéressée si elle pouvait mettre au point des phages pouvant soigner plusieurs infections en, même temps, donc plusieurs patients, car, le cas par cas n'est pas générateur de profit.

Concernant la 2ème cela se résume à 1 facteur majeur :

  • La cible. Mettre au point un médicament coûterait au moins 3 euros par traitement et par patient ; somme indéboursable pour les habitants des continents comme l’Afrique, l’Amérique du sud et l’Asie ; donc économiquement non rentable.

Concernant la 3ème cela se résume aussi à 1 facteur.

  • Le fameux pot de terre contre le pot de fer et un médicaments qui ne rapporte rien.

Vous remarquerez qu'à chaque fois LE COUT entre en ligne de compte. Soit pas assez cher, soit trop cher...

Qu'en sort-il de positif ?

La Phagotérapie : des colloques ont éveillés la curiosité de nombreux scientifiques à travers le monde. Même un investisseur américain avait commencé à donner du matériel. Sauf, que comme d'habitude, le business prenant le pas sur tout, cet investisseur voulait patenter à son compte la technologie des phages. Les Géorgiens et lui rompirent leur accord. Le centre d'Eliava est retombé dans sa vétusté, mais continue à soigner par centaines les patients. Que ce soi dans une phase de maladie, ou en prévention. Certains médecins européens commencent à venir en catimini au centre acheter des phages pour leurs patients résistants aux antibiotiques.

Il est évident de par la résistance de plus en plus forte aux antibiotiques que la Phagotérapie va prendre son essor ; d'autant qu'elle commence à être utilisée en cocktail, antibio/phages. Tout est question de temps ; malheureusement les patients continuent eux de mourir comme des mouches dans nos systèmes de santé. Un labo aux États Unis et en Allemagne travaillent afin de rendre l'utilisation des phages plus souple et moins contraignant à fabriquer.

L' Artémisinineii :« Le 12 juillet 2011, M. Xue Jinwei, l'ambassadeur de Chine au Cameroun, et M. André Mama Fouda, le ministre de la Santé publique camerounais, se sont réunis à Yaoundé afin de conclure l'acte de don de médicaments antipaludiques chinois au Cameroun. Cette initiative a eu lieu dans le cadre des huit mesures d'aide aux pays africains auxquelles la Chine s'est engagée lors du Forum sur la coopération Chine-Afrique qui s'est tenu en Égypte en 2009.

Selon les estimations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), actuellement, quatre-vingts pays ont adopté des associations thérapeutiques à base d'Artémisinine comme premier choix de traitement contre le paludisme. L'OMS a encore souligné dans son rapport de 2010 le rôle majeur des associations médicamenteuses comportant de l'Artémisinine dans la lutte contre cette maladie.»iii N'allez pas penser que les chinois, soudain devenus mère Térésa aident les pauvres africains pour du beurre, non ! L’Afrique est devenue l'arrière cour de la chine, son débouché et client préférentiel ; donc, il vaut mieux en ce cas guérir que prévenir.

Il faut ajouter, que le Paludisme commence aussi de sévir en nos belles contrées, alors, il est certain que ça va bouger car, laisser les citoyens de pays « civilisés » être contaminés par une maladie de miséreux... Quelle horreur non !

Le Baclofène : Concernant ce médicament, nous en sommes de plus en plus à la prescription sauvage. « Pourtant, les médecins s’accordent à dire que la molécule présente un intérêt certain. Ce double discours, les malades ont du mal à le décrypter. Refusant d’attendre l’AMM, qui nécessite des études supplémentaires pour que l'Afssaps la délivre, nombreux sont ceux qui se fournissent directement sur internet. Une pratique simple que beaucoup avouent à leur soignant mais qui ne leur garantit en rien l’authenticité du produit livré.

Pour éviter ces dérives, ou parfois par conviction, de plus en plus de médecins préconisent le fameux remède. L’Afssaps a recensé environ 20 000 prescriptions à des doses bien supérieures que celles nécessaires pour soigner un torticolis. Des doses potentiellement utilisées pour des problèmes d’alcool. Ces prescriptions dites "hors AMM" sont choses courantes à en croire le professeur Jaury, médecin généraliste et addictologue en charge d'une étude sur le Baclofène. Si cette démarche n’a rien d’illégal, elle engage la responsabilité du médecin et celle du pharmacien en cas de problème ou de plainte. »iv

Moultes Catastrophes planétaires ?

Tirer à vue sur l'industrie pharmaceutique est bien trop réducteur. Ce qui est certain, c'est que ces trois domaines de santé public vont à contre courant du business générateur de bénéfices. Fabriquer des ampoules de phages coûte pratiquement rien, le Baclofène est un médicament qui lui aussi coûte pas grand chose, quand aux pays du tiers monde, économiquement parlant,ce ne sont pas des marchés très porteurs. De plus, pour mettre au point un nouvel antibiotique, ce sont au moins 10 ans de travail et des milliards à investir, alors imaginez, que toute cette belle technologie tombe aux orties par la cause d'une bande de Géorgiens bricolos ? Imaginez qu'un médecin français ex-ivrogne ait finalement raison ? Toute la pharmacopée nombreuse pour soigner les alcooliques tomberait elle aussi à l'eau (si j'ose dire), s'ensuivrait aussi une nette chute des ventes des antidépresseurs et autres médicaments soutenant le manque dont souffrent les patients en période de sevrage. Quant au Paludisme, c'est une histoire de pays pouilleux entre eux, alors...v 

Pour en terminer avec l'Industrie ; ce qui paye se sont les (ALD), les affections de longue durée. Alzheimer, les cardiaques, cancer, sida sont de « bons clients », parfois et souvent des clients à vie. Ou, aussi les « niches », ces maladies rarissimes coûtant des centaines de milliers d'Euros/Dollars par an pour soigner les malades en soufrant. Alors, ces histoires d'infections, de fièvres et d'ivrognes hum ! Pas porteur coco, beaucoup de victimes c'est mauvais pour l'image. A quand un Téléthon pour les alcooliques ? A quand un « We are the world » contre le Paludisme ?

Quant à la mentalité de nos chers scientifiques occidentaux, y'aurait vraiment à dire, je ne résumerais qu'en pointant du doigt tous ces « sommets » et colloques internationaux, où apparemment la santé humaine est la cause de ces raouts, mais, où les parties de Golf, les jolies Mesdames locales et les bonnes tables servent de prétexte à avoir le sentiment que le monde bouge, avance, grâce à nous ; l'élite scientifique, incontournable.

Que je regrette un Einstein et sa simplicité, comparée à la bouffissure commune de nos chercheurs actuels qui enfle, qui enfle, financés par des laboratoires aux petits soins. D'aucuns diront que la recherche coûte chère, et ils auront raison, alors, faut bien trouver les pépètes quelque part non ?

La santé public devrait être sous l'égide des Nations Unis, de l'OMS, des gouvernements, mais surtout la recherche pharmaceutique, les laboratoires ne devraient pas être entre les mains d'individus, des Servier par exemple qui veulent s'enrichir à tout prix ainsi que rendre des comptes à leurs actionnaires rapaces ; le patient est client. Point !

Comment dit-on en Géorgien : Nous marchons sur la tête en ce siècle inventif !!!

Georges Zeter/Janvier 2012

PS : Un des très rare livre sur ce sujet (La phagothérapie ) "Des virus pour combattre les infections : La phagothérapie : renouveau d'un traitement au secours des antibiotiques"

Alain Dublanchet (Auteur) Editeur : Favre Sa (22 janvier 2009) ISBN-10: 2828910466 ISBN-13: 978-2828910464

1 http://www.myskreen.com/documentaire/1276246-paludisme-le-serial-killer

2 http://fr.wikipedia.org/wiki/Baclof%C3%A8ne

i http://www.dailymotion.com/video/xf5ur3_expose-sur-le-baclofene-du-professe_lifestyle

ii http://psfci.acted.org/images/PSF_dossiers_pdf/fiches_maladies/note-syntese-paludisme_fr.pdf

iii La Chine au Présent   2011/10/09

iv http://www.francetv.fr/info/le-baclofene-miracle-sans-danger-contre-l-alcoolisme_54799.html

v http://www.scidev.net/fr/features/l-int-gration-des-m-dicaments-traditionnels.html


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