Bon, allez, je tente de rattraper un chouia mon retard en continuant l’exploration de mon agenda.
Pour le 2 janvier, une question existentielle « Cher apprenti écrivain, comment trouvez-vous vos idées ? »
La réponse est simple et tient en un mot : PARTOUT.
Je ne me dis jamais « tiens, me faudrait une idée, je veux une idée, pitié, une idée, mais où vais-je trouver une idée, où sont les idées, j’achèterais bien une idée ». J’ai parfois lu sur des blogs combien leurs auteurs ramaient parfois pour trouver des idées ou pour, ensuite, les coucher sur papier. Je les admire, car moi je ne saurais pas.
Parfois, l’idée s’impose à moi, comme lorsque j’ai écrit sur l’observation d’une mouche en train de pondre, lorsque j’ai découvert la photo de l’atelier d’écriture de ce dimanche (avec les cadres), lorsque j’observe simplement les gens, ou lorsque je les écoute, lorsque quelque chose me fait râler, comme ce jour encore, le carnet couplé à mes chèques repas, insupportable carnet empli de cœurs, faut le faire. L’idée est là, soudainement, et l’envie d’écrire surgit.
Parfois, elle mûrit, lentement, l’idée, elle est là, dans un coin de ma tête, mais très floue, puis, après quelques heures ou quelques jours, elle surgit. Ces idées qui murissent, ce sont bien souvent celles des petites fictions que j’écris. Comme il ne s’agit pas de tranches de ma vie, mais de tranches de fiction, sans doute leur faut-il plus de temps avant de se concrétiser. Un peu comme un scénario qui se crée petit à petit.
Pour résumer, je vous dirais ceci : je ne trouve pas mes idées, ce sont elles qui me trouvent.
Titchu, keske c’est beau ce que je viens d’écrire non ? Ah ben si c’est super beau, digne d’un Goncourt.