Magazine Journal intime
Profiter de la volupté artificielle
Publié le 31 janvier 2012 par Gilles Poirier
J'ai reçu mon autorisation de travail et donc je vais quitter l'atmosphère luxueuse d'Abu Dhabi pour m'enfoncer à deux heures et demi de route dans le désert dans un camp ou je resterai jusqu'à la fin de ma mission. Le départ est prévu pour demain matin et donc il me reste la journée pour profiter de la volupté artificielle des grands hôtels. Hier, j'ai profité de ma journée pour faire un tour de la ville en bus à impériale avec montée et descente à autant d'arrêts que l'on veut, les bus passant toutes les demi-heures. Ca m'a permis de me faire une idée et de voir que comme toutes les villes du moyen-orient que j'ai visité jusqu'à maintenant, elles sont en éternel chantier car ils n'arrêtent pas de détruire l'ancien ou le presque ancien voir le plus tout à fait neuf pour reconstruire plus haut, plus grand, plus clinquant. Toutefois, ici, c'est beaucoup moins poussiéreux que Koweit City et beaucoup plus artificiel aussi car tous les habitants non fortunés ont été expatriés dans une partie lointaine du centre ville hors de l'ile qui détermine ce centre, ne laissant ici que bureaux, centre commerciaux, palaces et résidences de luxe pour la classe dirigeante ou les expats fortunés.