J’ai besoin de croire, qu’un jour, peut-être dans 500 ans de cela, mon espoir, mes efforts du côté de la lumière, auront poussé ne serait-ce que deux personnes à agir mieux. Comme le battement d’aile d’un papillon. J’ai besoin de croire en l’humain, je ne veux pas laisser mourir la beauté du monde. J’ai besoin de me tenir debout et de lutter pour elle. Et si vous me promettez de faire de même, si vous vous accrochez fort du côté de la lumière, si vous êtes ne serait-ce que six à me lire et à y croire profondément, ben on aura peut-être de l’influence sur le cœur de 14 personnes en 2512. Donc si mon calcul est bon, en 3012, l’ensemble de l’humanité (parce que le reste aura crevé dans un cataclysme) sera profondément et viscéralement bon et honnête. Ok je blague, là, mais vous comprenez tout de même à quel espoir j’agrippe ma foi.
Oui je suis en tabarnak! Mais j’ai pas envie de dire «pauvre de moi, je méritais pas ça», personne ne mérite ça anyway. Ça arrive quand même. Hier, j’ai perdu un petit morceau de ma confiance en l’humanité, mais je vais lutter très fort pour le retrouver. Et c’est déjà commencé. Aujourd’hui, j’ai dit merci de tout mon cœur à un homme que j’admire et qui porte mon travail sous son aile, j’ai chanté ainsi font-font-font les petites marionnettes à un bébé échevelé qui vit à plusieurs milliers de kilomètres de moi. J’ai tissé des liens dans l’adversité avec une personne qui m’était inconnue jusqu’à hier. J’ai été honnête avec ma mère. J’ai dit merci à mes amis de me donner autant de lumière. J’ai regardé ma famille et je l’ai trouvée belle malgré les terribles épreuves qu’elle traverse (http://www.trouvermarilyn.com/).
Mais aussi, je me suis mise en colère parce que j’ai pensé que cela était juste.
Oui, je sais, mes textes finissent toujours par «aujourd’hui» suivi d’une énumération gorgée d’espoir et d’utopie. Mais si j’aime ça l’utopie moi, j’ai bien le droit d’en boire à satiété. Et malgré la douleur sourde qui me fouille les trippes et que seul le temps pourra atténuer, je vous dis «Trinquons, santé!»