On a bien vu, lors de l’agression de la Libye et aussi pendant la crise post-électorale ivoirienne, dans l’océan des personnalités médiatiques originaires d’Afrique, une seule, Calixthe Beyala, qui défendait l’Afrique. Où étaient les autres ? Aux abonnés absents comme d’habitude. Toujours prompt à défendre des causes sans objet ou qui ont simplement à voir avec leur carrière ou leur bien être personnel, les Africains manquent constamment la cible des vrais objectifs. Une honte.
Et, dans un silence de monastère ou de couvent, le dernier sommet de l’Union africain d’Addis-Abeba (du 29 au 30 janvier), a fait marcher, d’une part, la malédiction Kadhafi avec l’éviction d’un traître à la cause africaine, Jean Ping, mais, encore une fois, la couardise des dirigeants africains a atteint des cimes. Il n’y a pas eu un hommage à Mouammar Kadhafi. Une drôle de façon de remercier l’initiateur et financier le plus actif de la cause. Seul Bernard Membe, ministre tanzanien des Affaires étrangères, s’est senti frustré qu’aucun hommage ne soit rendu au « grand leader » défunt. Dans la foulée, il a proposé une minute de silence en sa mémoire…
Comment est-ce possible ? C’est un constat amer dont on voit aussi les effets au quotidien en France. Seul, il est impossible de réussir. Unis, les Africains seront une force incontournable. Comment le continent le plus riche, de par ses ressources et sa population peut-il être considéré comme pauvre ? C’est la faute à ses enfants, d’abord, et à la Françafrique ensuite. Ce dernier point est pourtant facilement éjectable. Il suffit pour cela que le MAF pèse en France. Rien ne de crieir au loup, alors qu’il y a un instrument sur pied, contrairement au mouvement dont nous vous parlions récemment (clic), une organisation fantôme et spécialisée en danse du ventre…
Aujourd’hui plus que jamais, pour se prémunir de tous risques qui guettent l’évolution des Africain-français et des Africains eux-mêmes, le MAF reste l’alternative. Il ne faut pas se leurrer. L’homme noir a tout intérêt de se réhabiliter, de prendre conscience de ses capacités et de ses valeurs morales. L’heure a sonné. Plus de temps à perdre pour que nous laissions à nos enfants un avenir meilleur, loin des turpitudes et des voltiges mensongères de ceux qui ont commencé par l’esclavage et veulent en finir par….l’esclavage.
In fine, il est même urgent pour les élites africaines, de se rapprocher du MAF, pour éviter de nouvelles humiliations. Un homme averti en vaut…deux.
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