Magazine Journal intime
Ce sont pourtant les mots qui sont les plus forts.
Ce sont pourtant les mots que j’aime, ceux des autres quand les miens sont absents ou trop lourds.
Parfois, ils sont trop révélateurs, ils nous submergent, ils peuvent nous blesser, nous enfoncer.
Certains matins, ils s’imposent, certains soirs, ils s’envolent. Certains jours ils sont cris.
Parfois le silence nous fait croire que les mots ne s’insinueront pas, ne frapperont pas à la porte. Juste un peu de calme, juste un peu de repos. Pour récupérer.
Les mots, certes, peuvent être espoir, mais ils peuvent aussi être méchants. Ils savent trouver le cœur, mais ils peuvent aussi le transpercer.
Aujourd’hui, je préfère l’image. Givrée.