Chers gens,
Depuis un petit moment, une question me trotte. Qui ne m’empêche pas de dormir, non plus, mais quand même, ça me trotte.Pour que vous compreniez bien mes doutes, permettez moi de prendre 1 minute (montre en main, promis) pour vous expliquer mon état d’esprit d’ici, dans ma soupière à coquillettes.
Alors voilà : quand je vous raconte un truc par ici, c’est avant tout pour faire rire. Bon c’est un peu prétentieux. Disons, sourire. Le but premier, c’est pas du tout de vous raconter ma vie. Ma vie, moi je la trouve belle, mais j’me fait pas d’illusions, si je ne sélectionnais pas que des morceaux choisis, ça ferait déjà une plombe que j’aurais endormi tout le monde ! Bref, donc, ici j’écris des ptites histoires à but non narcotique.
Et pour ça, j’essaie de les raconter comme si je venais de vous croiser dans la rue, là comme ça, à l’improviste. Mes coquillettes, je vous les livre à peu près telles que je les raconte à mon chéri, ou à Lili, ou à Saucisse. Nature confiture, donc.
Et ça m’amène à vous poser ma grande question (vous avez vu ? moins d’une minute ! si !) : et si on se disait tu ? Non parce que, mon chéri, Lili, ou Saucisse, bien sûr, je les tutoie (Saucisse aimerait certes instaurer un "vous" d’honneur mais je m’y oppose fermement). Et le fait de passer au vouvoiement, ajouté au passage de l’oral à l’écrit, ben ça me coince, un peu, des fois. Je sais pas moi, j’ai l’impression que ça serait plus fendard, si on se disait tu. Non ?
Oui mais (j’ai mes questions, mais j’avoue que j’ai aussi des réponses sous le coude) : - Tu es plein (non, pas plein comme une outre, ni plein comme une femme enceinte, mais plein comme nombreux), et quand tu es plein, je dois te dire vous, me précise Maître
- Et même si toute cette familiarité ne t'offusque pas plus que ça, y'a encore une ombre au tableau de mon enthousiasme : c'est hype un peu de se donner du tu dans les blogs, non ? Hype comme un macaron Ladurée, comme un "c'est juste merveilleux", hype comme le dernier soutif vintage de Playtex, ou comme dire "ouais j'ai une collection de sex-toys chez moi, j'suis fan".
Et euh, du coup... Enfin, je m'interroge. Alors, je me suis dit : ben je vais directement leur poser la question. Vous poser la question. Te poser la question.
Enfin voilà...
(Evidemment, n'hésitez pas à développer dans les commentaires hein... En vrai c'est une vraie question existentielle que je vous pose là...)