Rien à voir… ?
Si «la crise» touche l’humain, elle interroge le catholique que je suis.
Je n’ai pas de leçon à donner, mais j’ai la chance de pouvoir m’interroger, par ce qu’en disent divers « rabbi »... Aujourd'hui, Benoît XVI : En effet, il rappelle un rôle salvateur de la crise : celui de retrouver le sens de la sobriété et d’abandonner le consumérisme .
Même si la véritable « espérance » n’est pas d’ordre politique, mais « hors du monde », c’est à dire au plus profond de nous; la « crise » a cet avantage qu’elle
nous demande de nous positionner au milieu de nos frères… Il est intéressant, de remarquer que « crise », κρίσις, se traduit également par « jugement » , et nous savons, catholiques, que ce n’est
pas le Christ qui juge, mais l’homme qui se juge lui-même …
Aussi, l’institution « Eglise » ne peut pas, au nom du Christ, prendre une position politique.
Cependant, nous savons que dans le contexte de la
crise financière mondiale, les problèmes de fond sont ceux de l’éthique et de la morale. C’est à chacun, à l’écoute de la Parole et du magistère à prendre sa responsabilité. Ce qui est clair,
c’est que l’Evangile est « Parole de Dieu » et appelle à une libération de l’homme de toute oppression.
Comme catholique, un acteur économique, n’est pas appelé à présenter seulement un « supplément d’âme », il a le devoir de réfléchir ( la doctrine sociale de l’église ) avec un objectif humaniste et spirituel.
L’essentiel, est « la dignité de chaque homme créé à l’image de Dieu, le bien commun, le fait que l’homme ne vive pas seulement de pain, le développement intégral, y compris spirituel, de l’homme. »