Chickenbaby, le plus adulé des blogueurs de dessous la Loire**, me demande bien entendu de vous livrer six tics qui emplissent ma vie. Donc je m'exécute.
Un. Je me lave les mains tout le temps. C'est comme ça, je ressens physiquement quand mes mains sont sales. Même si rien ne se voit.
Deux. Avant de me coucher, je me lave les mains, bois une gorgée d'eau, vérifie que la porte d'entrée est fermée à clef. Et je dors à poil, c'est pas vraiment un tic mais ça a fait débat alors je le dis. A poil, que je sois seul ou accompagné, chez moi ou ailleurs.
Trois. Après avoir fermé la boutique, je retourne à la porte d'entrée et je vérifie en tirant trois fois dessus qu'elle est bien fermée.
Quatre. Dans mon sac les billets de métro non utilisés sont dans la poche de derrière et ceux utilisés dans la poche de devant. Ca ressemble à un tic mais ça n'en est pas mais je n'ai plus rien à dire. Et surtout il y a deux raisons : je ne veux pas les mélanger sinon je dois tous les passer dans le composteur pour en trouver un neuf ; je ne peux pas mettre les tickets neufs dans la poche de devant parce qu'il y a un aimant et du coup ils ne fonctionnent plus et je dois demander à la madame de m'ouvrir et ça me fait perdre du temps.
Cinq. Quand je vais à un spectacle, je vérifie avant de partir que les billets sont bien dans mon sac. Après, sur le chemin, je vérifie toutes les cinq minutes que je ne les ai pas oubliés. Du coup je préfère aller au Théâtre de la Bastille***.
Six. Quand je marche seul****, la nuit, dans Paris, sans raison, quelque soit le tour que je fais, je passe forcément par l'Île Saint-Louis. Je ne le commande même pas, c'est automatique.
* Ca c'est une spéciale cacedédi à L'Arno. On ne se refait pas.
** Rassure-moi, t'es bien en dessous de la Loire ? - je crains de me faire plein d'ennemis en disant ça.
*** Qui est à vingt secondes de chez moi : si j'oublie les billets je peux revenir - et surtout je n'ai pas le temps de regarder si je les ai dans mon sac sur le chemin.
**** dans les rues qui se donnent et la nuit me pardonne - je dis ça pour que les gens qui ont le même cerveau que moi se reconnaissent.