Le duo américano-britannique The Kills était de passage à Montréal
ce soir. Ce qui devait être un dimanche soir tranquille de février – ou
un party du Superbowl! – s’est transformé en veillée électrique pour
les centaines d’adeptes qui foulaient L’Olympia.
Photo par Élise Arsenault
Il y a deux choses que l’on peut prendre pour acquis avec The Kills:
l’énergie bestiale de l’affriolante tigresse Alison Mosshart, qui semble
s’activer à l’alcool et au fuzz, et sa synergie avec son guitariste
britannique Jamie Hince, justement pourvoyeur dudit fuzz.
C’est sur ces deux aspects que repose tout le charme de The Kills, et c’est précisément ce à quoi la foule montréalaise a eu droit une fois de plus ce soir.
Deux percussionnistes sont intervenus à l’occasion pour ajouter du
tonus à quelques titres (interprétés sur des trames rythmiques
préenregistrées) en frappant simultanément sur des tambours, mais cet
ajout pesait bien peu dans la balance.
The Kills a proposé plus de la moitié du matériel de son plus récent album Blood Pressures, lancé en avril 2011, dont les excellentes Future Starts Slow, Heart is a Beating Drum et Satellite, ainsi que la jolie Last Goodbye au rappel.
Photo par Elise Arsenault
Lors de cette dernière, Mosshart a aussi démontré un chant plus
nuancé, comme elle l’avait fait au milieu du set avec une superbe
reprise de Crazy, classique de Patsy Cline.
Pour le reste, la paire de rockeurs enchaînait les morceaux triés sur
le volet parmi les albums précédents, avec enthousiasme et vigueur.
Les habitués du groupe – qui est venu souvent à Montréal
ces dernières années – n’auront pas eu grand chose de neuf à se mettre
sous la dent, mais il en demeure pas moins qu’une soirée en compagnie de
The Kills procure toujours une dose d’adrénaline appréciable.
source : sorstu.ca