Biba, pour moi, ça rime avec tests psychologique set premiers articles sur le monde du travail. Ces tests, ma vieille copine Laurie et moi les faisions sur la page, entre deux baignades et deux clopes. Cela nous servait à rien mais on se détendait.
Puis plus rien.
Pendant de longues années, je me suis consacrée à mes études. Je suis surtout tombée dans le piège du "lire des féminins = être léger", et donc = ne pas être sérieux. Et je devais l'être, sérieuse. Bref, je passais à côté d'une chose essentielle : celle qu'on peut être léger et sérieux à la fois et que le premier état n'amoindrit pas le second... Bien entendu, c'était une erreur.
Depuis 6 mois, je me suis remise à lire ces magazines légers comme je les qualifie, de façon très très régulière. Tous les vendredis, je rentre à la maison avec ma lecture. Ils me donnent de l'air, indispensable, souvent après une semaine de dingue à trop travailler. J'ai consacré trop de temps à ne pas penser à moi, que j'ai le sentiment d'avoir à rattraper tout ce temps perdu.
C'est donc sans culpabilité que je lis ces choses que j'oublie parfois aussitôt. Mais quel plaisir, je vous le jure, quel plaisir de penser à soi !