Ce week end mon fils a eu une gastro: joie, bonheur et mauvaises odeurs se sont emparés de notre foyer.
Après un lundi au chaud il a pu reprendre ce matin le chemin de l’école.
Après l’avoir accompagné je fais un saut chez moi pour profiter encore quelques minutes de ma fille..
Et là c’est le drame. le biberon qu’elle vient de s’enfiler ressort fissa sur le canapé…
C’est le petit souci quand on a deux enfants ils partagent pleins de choses dont leurs microbes.
Me voilà donc finalement de passage pour plus de temps que prévu…
Je passe deux trois coups de fils pour organiser mon absence au taf.
Mon mari part au travail, mon fils à l’école ca me rappelle terriblement les quelques mois passés en congé maternité.
Une petite bulle se forme nous enrobant de douceur ma fille et moi.
Nous profitons l’une de l’autre.
C’est étrange comme les choses paraissent plus simple quand on a que l’un des deux. Et puis savoir les autres au travail n’a pas la même saveur. J’ai eu l’impression de fuguer, de faire l’école buissonnière pendant quelques heures que c’était bon!
Je me suis souvenue de ces longs moments de collés serrés rythmés par les tétées, les minutes à se regarder à l’observer évoluer, grandir. A noter toutes les toutes petites choses indéfinissables qui changeaient chaque jour, ces petits riens qui font que ma toute petite marche, baragouine et comprends tout ce que je lui dis.
Je l’ai regardé jouer, elle m’a préparé le café au vent, nous avons chanté ensemble fait des câlins.
Nous avons partagé le déjeuner puis nous avos fait la sieste chacune de notre coté.
Une fois 16 heures arrivés comme avant dans notre bulle d’antan, nous avons pris le chemin de l’école mais cette fois sa main dans la mienne.