Rideau ouvert
théâtre japonais
le jardin
maquillé
exprime
en flou
en ombres
l’esprit
de l’hiver
il est
partout
Partout
le blanc
partout
le froid
partout
la glace
l’oiseau
attend
ébouriffé
invisible
partout
le silence
Le chat
intrigué
risque une patte
un nouveau monde
ça crisse
s’enfonce
quelle découverte
le bond est malaisé
les coussinets mouillés
sensation désagréable
et qui perdure
frileux
il rentre
Dedans
la chaleur
le nez contre le carreau
contre le rideau d’étoiles
si fragile
un souffle
une larme
la vitre pleure
l’œuvre
se noie
s’efface
rien
ne
dure.
©Adamante
Je remercie Christian Barbier de m'accorder de temps en temps de publier une œuvre qui m'a inspiré un texte.
Son blog n'est pas ouvert aux commentaires, mais si vous aimez la photo, rendez-lui visite, vous serez
comblés.
Petit rappel d'une autre photo envoûtante de, de Snow la déesse Okuni