L'association PETA avait porté plainte devant le tribunal fédéral de San Diego au nom des cinq orques Tilikum, Katina, Corky, Kasatka et Ulises, qui interprètent des numéros acrobatiques à Orlando (Floride) et San Diego.
Lundi, lors de la présentation des arguments des deux parties, le juge Jeffrey Miller avait observé que le 13e amendement de la Constitution des Etats-Unis, qui interdit l'esclavage et dont se réclamait l'association PETA, concernait les êtres humains.
Son jugement de mercredi a confirmé que la plainte était irrecevable. Le porte-parole de PETA, David Perle, a assuré que la plainte n'était que le premier pas vers "le jour inévitable où tous les animaux seraient libérés de l'esclavagisme pour l'amusement des humains".
"La décision d'aujourd'hui ne change rien au fait que les orques, qui vivaient jadis à librement à l'état sauvage, sont aujourd'hui utilisés comme esclaves par SeaWorld", ajoute-t-il. David Koontz, porte-parole de SeaWorld, a salué pour sa part une décision "juste".
"Nous ne pouvons espérer que ce sera le dernier coup publicitaire de PETA, mais nous pouvons maintenant concentrer à nouveau notre énergie de façon plus positive et constructive: offrir les expériences éducatives de la plus haute qualité à nos clients et les meilleurs soins possibles à nos animaux", poursuit-il. (belga)
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