C’est bien connu. La météo influe plus ou moins sur le moral de tout à chacun. Connue pour ses 300 jours de soleil par an, et son climat méditerranéen, la Provence est plutôt bien lotie. Ainsi, lorsque les températures sont conformes aux prévisions saisonnières, tout va bien. Le problème est lorsqu’elles ne le sont pas. Une vague de froid inhabituelle qui s’installe, voire quelques flocons qui tombent plusieurs jours d’affilée (exceptionnel en Provence), et c’est bien plus qu’une vague de spleen : c’est la dépression générale. Et la métamorphose :
- Il n’y a plus que des touristes dans les rues (normal , car à moins d’y être obligé -genre pour aller bosser ou amener les enfants à l’école- les gens ne sortent pas de chez eux sauf pour ramener du bois ou déblayer leur entrée
- Quand ils sortent, c’est en doudoune et après-ski
- Beaucoup ont fait des réserves alimentaires
- Exit la politique, les résultats sportifs ou autres. Les conversations se limitent dorénavant à la météo et /ou au bon ou mauvais fonctionnement de son mode de chauffage, ainsi qu’aux rassurantes ou déprimantes prédictions météorologiques.
- Enfin, tout le monde râle. Onomatopées ou grognements (“Brrrrr”), plaintes (“y-en a marre !!!”), ou lamentations (“Mais je vais mourirrrr !” ; “bon, c’est la Sibérie ici, ou quoi ?”), sont devenus de nouveaux modes de communication. Certains renoncent même à aller passer leurs vacances au ski, comme prévu. La neige, ils l’ont assez vu. Et trop c’est trop !