Que nadie asienta en callada agonía Parce qu’un concert...

Publié le 10 février 2012 par Fabrice @poirpom

Que nadie asienta en callada agonía

Parce qu’un concert est l’occasion de faire un boucan du feu de Dieu. Que La Vida Boheme est la super star de Caracas. Un des produits locaux qui sort du pays. Qui marine dans le jus de la planète, mais garde les pieds dans son pays. Qui chante en espagnol. Et parle en espagnol. À tout son public. Entre chaque chanson.

Parce que huit jours après le concert, le 12 février, un truc dingue va se produire. Des primaires. Pour la première fois depuis que Chavez est au pouvoir, soit 1998, tous les partis de l’opposition se sont mis d’accord: pour avoir une chance de le dézinguer, il va falloir faire front. Pour de vrai. Une petite demie douzaine de prétendants au titre s’affrontent depuis quelques mois. L’un d’entre eux, choisi par le peuple, va devenir celui qui, en octobre, déboutera peut-être El Comandante.

Alors un concert gratuit par la super star de Caracas, c’est une méchante piqûre de rappel.

Que personne en silence n’agonise