Cette mystérieuse ‘toile d'araignée’ blanche – en fait, un matériau filamenteux ne ressemblant à rien de connu – intrigue les scientifiques du Savannah River National Laboratory, qui en ont recueilli un petit échantillon pour l’analyser. Elle a été découverte sur des déchets de combustible nucléaire isolés au fond d’un bassin d’eau aux parois de béton d’un mètre d'épaisseur, à l’usine de traitement de Savannah River, en Caroline du Sud. Selon un rapport du Bureau fédéral de la sécurité et de la défense des installations nucléaires, l’échantillon prélevé étant trop réduit, "la substance, qui ressemble à une toile d'araignée, n'a pas encore été caractérisée, mais peut être de nature biologique. (…) et une évaluation plus approfondie doit encore être menée". Le produit d’une créature extrêmophile, radiorésistante ? "Comme nous le savons, la vie évolue dans la plupart des endroits inhabituels : (…) volcans, (…) geysers… L'eau des bassins de combustible usé est maintenue à un certain pH et à une certaine température. Si des micro-organismes y entrent, ils peuvent avoir une chance de vivre. Le champ de rayonnement y est très grand et va alors certainement perturber leur cycle de vie normal. Mais je suis sûr que vous n'obtiendrez pas des monstres comme ceux (…) des films d'horreur bon marché…", commente Osman Kemal Kadirolu, un ancien professeur de génie nucléaire à l'Université d'Istanbul cité par le Daily Mail. Désormais, les chercheurs poursuivent donc leur étude à la recherche du mystérieux propriétaire de ce matériau filamenteux. Source: Maxisciences
Un matériau mystérieux trouvé sur des déchets nucléaires
Publié le 12 février 2012 par CheaplabelCette mystérieuse ‘toile d'araignée’ blanche – en fait, un matériau filamenteux ne ressemblant à rien de connu – intrigue les scientifiques du Savannah River National Laboratory, qui en ont recueilli un petit échantillon pour l’analyser. Elle a été découverte sur des déchets de combustible nucléaire isolés au fond d’un bassin d’eau aux parois de béton d’un mètre d'épaisseur, à l’usine de traitement de Savannah River, en Caroline du Sud. Selon un rapport du Bureau fédéral de la sécurité et de la défense des installations nucléaires, l’échantillon prélevé étant trop réduit, "la substance, qui ressemble à une toile d'araignée, n'a pas encore été caractérisée, mais peut être de nature biologique. (…) et une évaluation plus approfondie doit encore être menée". Le produit d’une créature extrêmophile, radiorésistante ? "Comme nous le savons, la vie évolue dans la plupart des endroits inhabituels : (…) volcans, (…) geysers… L'eau des bassins de combustible usé est maintenue à un certain pH et à une certaine température. Si des micro-organismes y entrent, ils peuvent avoir une chance de vivre. Le champ de rayonnement y est très grand et va alors certainement perturber leur cycle de vie normal. Mais je suis sûr que vous n'obtiendrez pas des monstres comme ceux (…) des films d'horreur bon marché…", commente Osman Kemal Kadirolu, un ancien professeur de génie nucléaire à l'Université d'Istanbul cité par le Daily Mail. Désormais, les chercheurs poursuivent donc leur étude à la recherche du mystérieux propriétaire de ce matériau filamenteux. Source: Maxisciences