Sur le bord du monde il y a des enfants qui marchent, ils sont fragiles et doux comme des brebis que le loup va dévorer. Et puis voilà que viennent des troupeaux de télévisions, des troupeaux d’instituteurs, d’endoctrineurs et les enfants se noient dans la mer de la raison raisonnante et l’enfant n’aspire plus à être lui-même.
Sur le bord du monde il y a des enfants qui marchent, il ne faut presque rien pour qu’ils tombent dans l’abîme, précipités hors d’eux-mêmes…
J.B.