LIVRE- Desmarais, la dépossession tranquille

Publié le 14 février 2012 par Cheaplabel
DESMARAIS, LA DÉPOSSESSION TRANQUILLE
par Richard Le Hir
EN LIBRAIRE
LE 11/04/2012
Essai politique/société
6 x 9 pouces
Environ 350 pages
24,95 $
LE LIVRE
Paul Desmarais est un personnage de légende au Québec depuis bientôt cinquante ans. Admiré ou détesté, il ne laisse personne indifférent. Originaire de Sudbury en Ontario, il est parvenu à bâtir un empire financier de classe mondiale, Power Corporation, à partir d’une petite entreprise familiale de transport par autobus. Très tôt, il a compris comment il pouvait développer ses affaires en tissant un solide réseau d’influence aux plus hauts niveaux politiques.
Paul Desmarais n’est pas un entrepreneur. C’est un prédateur, un loup qui a compris qu’il est beaucoup plus facile de convaincre le berger de lui ouvrir toutes grandes les portes de la bergerie que de chercher continuellement à déjouer sa surveillance. Son modèle d’affaires présente toutefois une faille majeure  : il repose essentiellement sur l’opposition systématique entre ses intérêts et l’intérêt collectif, ce qui en fait un archétype du capitalisme le plus détestable.
Cet ouvrage, rédigé à partir d’une cinquantaine de chroniques de l’auteur pour le site Vigile.net sur une période de deux ans, décrit, à partir d’une série de dossiers d’actualité, comment l’empire Desmarais est en train de déposséder les Québécois de leur patrimoine collectif.
trouvé sur vigile.net
Richard Le Hir
Linguiste et avocat de formation, Richard Le Hir a œuvré dans les domaines de la planification stratégique, des affaires publiques et des relations gouvernementales auprès de plusieurs grandes entreprises nationales et multinationales, sociétés d’État et organismes divers. Élu député d’Iberville en 1994, il fut ministre sous le gouvernement Parizeau en 1994 et 1995. Longtemps identifié aux milieux patronaux pour sa défense des intérêts du secteur manufacturier, Richard Le Hir a observé avec consternation l’évolution de l’économie mondiale ces dernières années, et notamment les dérives de l’économie financière qu’il dénonce aujourd’hui sur diverses tribunes.