J'ai passé ma journée avec Whitney Houston 12/02/2012

Publié le 14 février 2012 par Montishow @Montishow
Je suis Zakmir Pusinsko. Comme bien des gens, j'ai une vie de merde. Soit. J'avais décrit l’indescriptible dans mes 2 comptes-rendus sur les avants-premières des films Tintin et Twilight je sais plus combien. Cela avait tourné à de véritables fiascos. Suite à cela, j'ai lâché mon boulot débile pour un travail bien plus intéressant. Aujourd'hui, je suis tisseur de cuissardes 100 % pure laine montagnarde. Je m'en sors plutôt bien. J'ai subi quelques dérapages indépendants de ma volonté. Mais, je ne m'y attarderai pas. Ce n'est pas le but de ce billet. J'apprends le boulot, c'est normal de faire quelques erreurs. Soit.
Je suis à nouveau présent sur ce blog à vomir de la chiasse car j'ai vécu une journée bien étrange. Flitkov ne m'a nullement forcé. Je fais cela pour le plaisir de vociférer.

Voyez, ce 12/02/2012. Je suis sorti de mon lit sur un air de Whitney Houston. Innocent, je m'étais rappelé que la Saint-Valentin, cette fête commerciale était proche. Il fallait donc bien que certaines radios de merde nous ressortent de vieilles chansons Mainstream à l'eau de rose de merde. Ainsi soit-il. Rien de bien nouveau.
Sur ce, je vais déjeuner. J'allume mon PC avant d'enclencher ma machine de Nespressix coûtant un mois de salaire moyen de nos déchus amis grecques tous réunis. Je go sur Twitter. Là, je vois du "Houston, Houston, vous m'entendez ?", "Houston nous ne recevons plus"... Une pensée me traverse. Je me dis : Seraient-ils tous sur la lune ces connards de Twittos ?. Je ne comprenais pas encore l'ampleur de la situation. Ou devrais-je dire, la terrible ampleur de la situation.

Je me connecte à Facebook. Tous les journaux balancent des liens sur la mort de Whitney Houston. La pièce tombe. Je jette un oeil aux lamentables commentaires. Ces afflictions, ces jets de fleurs, ces aveugles vénérations me donnèrent la nausée. Un tas de personnes avaient le coeur crevé et s'adressaient à la défunte via le réseau social.
" Whtney tu ma donnay la force de vivre jtm"
"Tu rejoids les étoiles des anges dans le ciel RIP"
"Tu étais la + grande Diva de tout les temps".
"Tes la plus belle Kikoo lol"
(ces exemples sont véridiques).

La perte d'un être humain n'est jamais festif. Quoi que...tout dépend de qui il s'agit. Soit. Je décide d'éteindre mon PC, de déjeuner et d'aller à la salle de sport où le sacro-saint MTV projette ces mêmes débris musicaux toutes les 30 minutes. Je savais très bien ce qui m'attendait. Je savais qu'il serait au taquet sur l'hommage de Houston, tout comme pour Jackson.
Je prends ma caisse, direction la salle de sport. J'y arrive, j'ouvre la porte. Et dans le mille Emile. J'entends de la diva. 5 tubes aseptisés de suite puis ils ont enchaîné sur du Whinehouse pour me finir la gueule sur du Ghetta. J'étais abasourdi, les haltères en main, je chancelais. En plein vacillement, ils m'ont bombardé de pubs ventant les mérites de produits de grande consommation pour enchaîner sur un "Journée hommage à Whitney, la diva de la pop au plus de quarante millions de disques" . C'était reparti pour un tour. Quadruple combos dans ma face.
12H30, j'étais out. Mon cerveau sans dessus-dessous. Je shoota dans un chat en criant. Il avait des airs familiers à Houston et miaulait "Sayyyyyy youuuu lovvveee meeee againnnnn". Lors de mon shoot, je criais "Five, four, three, two, one, décollage". En transpiration, je rentrais chez moi.

Attendez, attendez je n'avais pas encore regardé le journal parlé. La plupart des journaux n'avaient pas eu le temps de concocter leur hommage magistrale de merde de la diva de la pop. J'avais pas encore vu les artistes jouant une funeste comédie de chialement. Mais surtout, j'avais pas encore maté les Grammys. Je n'avais pas eu l'occasion de le voir car j'avais coupé l'électricité.
Savez, je sais pourquoi ces gros artistes tombent comme des mouches. L'industrie musicale coule. Le peuple n'achète plus de disques. Nous savons tous qu'un décès augmente obligatoirement et exponentiellement la vente de disques. Cherchez pas plus loin. Ils liquident tous les artistes en fin de parcours professionnel pour en extirper le dernier dollar.
J'ai donc un conseil à vous donner à vous les majors. Augmentez la cadence. Et s'il-vous-plaît, commencez par la variété française, nouvelle ou ancienne garde, je m'en bats la mangue mais faîtes vite. Virez-les moi et virez-moi tous les fans en extrême adoration devant les jouets marketisés des médias.
Merci.
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