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Etat chronique de poésie 1461

Publié le 15 février 2012 par Xavierlaine081

Etat chronique de poésie 1461

1461

J’aimerai la terre puisqu’elle porte quelque part ta silhouette de beauté.

J’aimerai le ciel puisqu’il nous est commun, support de nos plus doux soupirs.

J’aimerai le soleil de savoir qu’en un lieu ou un autre il rencontre ta peau et la mienne au même instant.

J’aimerai le vent qui me vient des quatre points cardinaux car il a eu la chance de te frôler avant de me parvenir, chargé de ton parfum.

J’aimerai la nuit pour l’apaisement de ton âme dans un repos salutaire et sa manière de porter nos rêves à leur rencontre.

J’aimerai les étoiles en sachant que nos yeux y lisent les mêmes signes, les mêmes cartes au même instant.

J’aimerai la lune glissant son regard au travers de ta fenêtre pour déposer mon cadeau de douceur sur tes paupières baissées.

J’aimerai l’univers qui nous a donné la chance de vivre en cette heure qui rendit possible de n’être plus étrangers l’un à l’autre.

J’aimerai les voyageurs en partance pour des destinations inconnues, persuadé qu’en leur pérégrination ils auraient la chance de te croiser sur quelque quai de villes lointaines.

J’aimerai les pierres et le sable qui contribueraient à construire la maison qui est l’abri de tes rêves les plus fous.

J’aimerai l’eau qui serpente sous la terre puis surgit pour te rafraîchir, puisqu’elle aura la chance de glisser entre tes lèvres, sur ta peau fatiguée ou heureuse.

J’aimerais être terre, ciel, soleil, vent, nuit, étoiles, lune, univers, voyageur, pierre et sable, eau pour ne cesser de veiller à la douce quiétude de ton âme, loin des tracas d’amours impossibles, car la terre, le soleil, le vent, la nuit, les étoiles, la lune, l’univers, le voyageur, la pierre et le sable, l’eau sont la source même d’un amour bien plus grand que celui inventé sous nos écorces sensibles.

*

J’ai poussé les murs cordiaux

Ai planté roses d’hiver en jardinières heureuses

Tu m’attendais devant l’âtre

Un sourire aux lèvres

Les flammes dansaient dans ton regard

La nuit nous a pris par la main

Livrant aux étoiles nos infinis soupirs

Qui furent au monde soulagement

C’est à aimer et embrasser plus loin que nous deux

Que l’impossible devient le moteur du présent

Manosque, 18 décembre 2011

© Xavier Lainé, décembre 2011

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Etat chronique de poésie 1461


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