Assad et Poutine
Et de trois ! Un général de brigade et médecin syrien, Issa al-Khawli, avait été lâchement tué par les terroristes qui sèment la terreur en Syrie, sous prétexte de réclamer la démocratie. Personne, dans les médias “mainstream” n’avait bien voulu relayer cette information. Une démocratie au bout d’une kalachnikov ? Après la Libye, les maîtres du monde poursuivent leur déstabilisation honteuse du pays de Bachar Al-Assad mais, les cris d’orfraie qui aujourd’hui parle de Homs comme ville martyre ne sont que des hypocrites. Leur plan diabolique est entrain lamentablement d’échouer.
Coincés, les démocrates de pacotille qui refusaient hier tout compromis, sous les conseils des Occidentaux, sont entrain peu à peu de faiblir. L’annonce d’un référendum le 26 février 2012 par Bashar al-Assad les déshabille de plus en plus, alors que la Honte arabe dite Ligue arabe veut toujours tenter les armer. Preuve que la paix est le dernier de leur souci. Pour se faire, un plan diabolique piloté par elle et la France consiste maintenant à demander l’ouverture d’un corridor humanitaire. Ainsi, les ONG joueront ce rôle qu’elles ont toujours joué, comme en Libye notamment. Le pouvoir syrien ne doit pas tomber dans ce piège à nigauds.
Homs sera bientôt sous contrôle, et des mesures exeptionnelles de sécurité ont été prises à Alep, le poumon économique du pays qui est désormais sous bonne garde pour contrer les terroristes du Conseil national syrien (CNS). Après, certains pousseront encore le bouchon en présentant ces meurtriers qui doivent être éradiqués comme le ferait n’importe quel Gouvernement pour protéger ses citoyens, comme des partisans de la démocratie. C’est toujours la même chanson, le même refrain; le bruit et la fureur, la propagande et le mensonge. «Homs est assiégé», «Homs est pilloné depuis 11 jours»,«Les snipers tirent sur tout ce qui bouge» et bla bla bla.
Mais au grand dam de leurs soutiens, ceux qui veulent faire tomber le régime syrien pour mieux déstabiliser l’Iran, il est pratiquement impossible aujourd’hui d’agir, malgré les cris d’orfraie des malfrats en col blanc qui, de Washington à Paris en passant par Londres, donnent des ordres. Or, chez eux, tout va mal. Chômage en augmentation, plan d’austérité, etc. L’ultime arme, après le double veto sino-russe, reste donc les accusations de “crimes contre l’humanité” pauvres rumeurs que colporte la Sud-africaine Navanethem Pillay dite Navi, Madame “droits de l’Homme” de l’ONU. Depuis quand des terroristes respectent l’humanité ? Pourquoi peut-on traiter ceux qui veulent les punir de crimes ? Ne soyez pas surpris que la Cour pénale internationale (CPI) se mêle demain. Du vrai n’”importequoitisme” comme je l’ai toujours dit.
Avec la même partialité, l’Assemblée générale des Nations unies doit se prononcer aujourd’hui 16 février, dans l’après-midi, sur un projet de résolution qui condamne…. la répression en Syrie. Mais jamais la violence des terroristes. C’est quand même un paradoxe. On a l’impression que ceux qui considèrent les terroristes syriens comme déserteurs ne connaissent même pas les lois de leurs différents pays. En Angleterre par exemple, c’est la prison à vie. En France, la radiation. Imaginons un instant si ces déserteurs prenaient des armes, ce serait probablement aussi la prison à vie pour…terrorisme.
Assad a raison, on ne combat pas les terroristes avec des fleurs !