Dans cette dernière étape, les organisations rappellent qu’il est essentiel que les États ne fléchissent pas. L’enjeu est d’autant plus fondamental que certains membres du Conseil de Sécurité poursuivent des transferts d’armes vers des pays où leur utilisation est détournée à l’encontre des populations civiles. Le cas récent de la Russie qui maintient ses livraisons d’armes en Syrie en est un exemple alarmant.
"Si les États font preuve de courage, ce traité pourrait être la plus grande avancée du droit international en faveur de la protection des populations civiles et de la Défense des droits de l’Homme depuis la création de la Cour Pénale Internationale en 1998. La mobilisation sans relâche des ONG à travers le monde depuis plus de dix ans a contraint les États à avancer. Ce qui paraissait impensable il y a encore cinq ans est désormais à portée de main: la grande majorité des États s’est clairement prononcée en faveur d’un texte contraignant et efficace. Si près du but, ils ne doivent pas reculer", souligne Zobel Behalal, du CCFD-Terre Solidaire. 2012, tournant historique du droit international: vers la fin d’un commerce meurtrier?...