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Etat chronique de poésie 1464

Publié le 18 février 2012 par Xavierlaine081

Etat chronique de poésie 1464

1464

Tant de belles âmes veillent sur le sort des étoiles

Tant invitent à ouvrir les parois du cœur

A tisser de nos heures une parure de soleil

Resplendissant au grand matin des solitudes assumées

*

Puis tu prends ton bâton de peine

Regardes d’un œil complice le sentier qui s’ouvre

A flanc des pierres et de rocailles

Juste avant les premières neiges

Tu gravis la pente d’un pas lourd et assuré

Il te faudra accepter le silence

Celui où panser ton âme brisée

Pauvre oiseau blessé en ce monde muré

*

Il ne te reste rien

Juste ce balluchon

Réuni en hâte

Quelques livres

Un quignon

De quoi tenir quelques heures au plus

Mais tu décides de ne plus tendre la main

De ne plus supplier

De ne plus rien attendre

Tu suis sans regarder ton chemin d’infortune

Psalmodie en toi-même ta complainte éternelle

*

La compagnie des hommes reste loin derrière

Tes pensées déjà volent vers le ciel

Tu joues le dernier acte

Pour ne pas avoir à contempler tes défaites

Entre deux pierres sèches

Tu déposes tes larmes

Manosque, 21 décembre 2011

© Xavier Lainé, janvier 2012

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Etat chronique de poésie 1464


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