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A-t-on le chef qu’on mérite ?

Publié le 18 février 2012 par Willb77

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Tout d’abord, laissez-moi ôter un doute.

Aucun chef n’est éternel. Ceci implique que les évènements peuvent aisément s’agencer pour renverser des pouvoirs en place. C’est d’ailleurs une chance car des entreprises périclitent en s’attachant à des structures immuables. Osez le changement. Allez au bout de vos convictions si vous êtes persuadés d’agir pour le bien de tous.

L’organigramme ne fait pas foi

Un chef ne peut exister par le simplement fait qu’il apparait à la tête d’une équipe sur un organigramme.

Un  chef doit faire ses preuves pour gagner la confiance de ses collaborateurs. Pour cela, il doit posséder des compétences particulières ou, à défaut, s’appuyer sur des talents et les faire évoluer.

Pour vous fixer les idées, je vous invite à lire ce billet, leçon d’optimisme à usage de tous.

Le chef doit donc être exemplaire et partager sa vision, idéalement ambitieuse. Think big.

Il doit être aussi un grand communiquant et un fin psychologue. La psychologie aide à dépister les indices de mal-être ou de fatigue. La communication permet de booster ses troupes et de créer du buzz en interne et externe.

Un chef est donc un manager qui prône la transparence et qui ne doit en aucun cas s’adonner à la manipulation. Les victimes finissent toujours par se réveiller et les effets sont dévastateurs.

Ah oui, j’oubliais. Un chef ne doit pas être obnubilé par les chiffres. La performance s’atteint naturellement en adoptant des méthodes humaines et la plupart du temps simples. Pas de secret.

La clé est dans la richesse des rapports humains et dans le respect des individus.

La confiance galvanise et porte les projets les plus fous.

Un « bonjour » franc et un sourire font souvent des miracles !

D’ailleurs, le nombre de sourire dans une équipe est un excellent indicateur de qualité d’un chef.

On compte?

Et pour répondre à la question: "a-t-on le chef qu'on mérite?"

La réponse est "non, et on peut en changer assez rapidement s'il est mauvais". Il suffit d'avoir un peu de suite dans les idées et de proposer un plan crédible en guise de solution.


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