Absence qui se creuseDe jour en jourNuit après nuit.Tour à tour les traits se dessinent et s’évaporentTon sourire est si proche parfoisQue je me surprends à te le rendre,Mais il suffit que ton regard s’éloigneEt c’est le vide qui m’aspire alors.Le temps n’efface rienIl recouvre peu à peules plaies du cœur.Des couches en superpositionQui s’effeuillent les matins chagrinsQui s’abîment les soirs de mélancolieQui se déchirent trop souvent…
Texte © Marie-LaureBigand