Maintenir le spectateur en haleine presque deux heures avec peu de dialogues, peu d’action, une photographie sublime et une atmosphère extrêmement oppressante, voici la réussite de la réalisatrice Lucile Hadzihalilovic.
Ce film de 2004 met en scène petites filles et femmes recluses dans un mystérieux pensionnat nous donne une leçon d’écriture majeure : inutile de tout expliquer pour rendre une fiction intéressante. Le lecteur peut et doit faire marcher son imagination pour créer son interprétation de l’histoire.
A lire : la nouvelle de Frank Wedekind (1864-1918) qui a inspiré le scénario :
Mine-haha, de l’éducation corporelle des jeune filles.