Le service de modération sur SO blogs est un organisme indépendant, ah bon ??!! Et c'est nécessaire un service de modération ? J'ai jamais pu piffrer le mot "modéré". Je le comprends mal ou carrément pas.
Dans la vie, rien n'a besoin d'être édulcoré, modéré. C'est comme si SO blogs mettait de l'aspartam dans nos cafés, dans mon café. Imbuvable, impossible. Alors, se barrer vers d'autres cieux ? Faire comme DEB, il est beau ton nouveau lieu DomEm (ça fait presque MoDem au fait ton prénom DEB)! Très beau ce que tu as fait...
Est-ce qu'on fait avancer les choses en les modérant, en les censurant ? On fait le lit de la rhétorique -comme en politique- en modérant, en censurant. Un argument appelle son contraire, les trois coqs de combat se dressent sur leurs ergots : logos, pathos, èthos, vouloir persuader, convaincre par le charme et la pugnacité sans oublier d'être petit père vertueux et vas-y mon coco ! C'est du catch dans la boue, le corps enduit qui plus est d'huile d'olive, ou d'huile de vidange -selon- !
Aux antipodes d'une saine dialectique qui incluerait l'autre par le dialogue, par le raisonnement... Bon, je vais pas commencer à philosopher ce matin, je vais finir par me mettre en retard. Les portes du lycée doivent encore s'ouvrir pour moi ce matin. Mais ça me gonfle ces désagréments depuis quelque temps sur ce SO blogs... Tout comme ça me gonfle de voir ce mec qui veut redonner toute sa "légitimité" au peuple entre deux têtes de veaux et un cageot de tripailles ou de barbaque, à Rungis. Le service de modération de SO blogs tout comme ce petit homme nerveux ne sont que des accoucheurs de souris, pas des accoucheurs d'âme. Aux antipodes -oui- d'une vivante maïeutique.
Il convient de conclure -faut que je me grouille- en pensant que la mère de cet homme d'ambition n'est pas sage-femme comme l'était celle de Socrate. Avocate, rhétoricienne donc, comme son fils l'était avant d'occuper incongrûment la haute fonction qu'il occupe actuellement mais heureusement pour très peu de temps encore.
Cet homme qui déclarait au micro de Michel Onfray, il me semble, il n'y a pas si longtemps, qu'il n'avait rien entendu de plus con (sic) que le fameux "connais-toi toi-même" socratique. Ceci explique, hélas, cela.