C’est du moins la conclusion des chercheurs de l’Hôpital universitaire de Charité de Berlin qui ont évalué la vie sexuelle de 85 participants. D’après les scientifiques, les personnes atteintes d’acné inversa (une maladie de la peau caractérisée par l’apparition des nodules, d’abcès ou de fistules inflammatoires auraient une activité sexuelle moins opérationnelle que les sujets « en bonne santé », sans acné.
L’indice d’activité sexuelle se situe généralement entre 2 et 36 pour une femme. Mais lors de l’évaluation de leurs patients, les chercheurs allemands ont trouvé que les femmes atteintes d’acné inversa avaient généralement un indice d’activité sexuelle de 22 , soit nettement plus bas que le taux affiché par les patientes en bonne santé (29).
De la même manière, les hommes souffrant d’acné inversa étaient plus enclins à des problèmes d’érection avec un indice de 42,6 contre 62,6 pour les patients en bonne santé.
La détresse sexuelle est donc beaucoup plus courante chez les participants souffrant d’AI que les chez les sujets « sains », notamment pour les femmes , généralement plus affectées que les hommes.
D’après les chercheurs allemands, les troubles sexuels liés à l’acné inversa sont étroitement associés à la qualité de vie des patients. Ainsi les personnes menant un mode vie difficile et contraignant, seraient deux fois plus susceptibles de développer des lésions sur le bas-ventre ou les parties génitales.