Rick Santorum est la nouvelle figure montante de la campagne présidentielle américaine. Le nouveau héros des primaires républicaines, le grand moralisateur en chef, défenseur des bien-pensants, pourfendeur de satan, protecteur des déductions fiscales et de la fécondité des familles, patron de l’amour sans interruption de grossesse, bienfaiteur des bûcherons et détracteur de l’environementalisme poético-scientifique… Bref, un type qu’il est tellement impensable d’imaginer occuper la Maison Blanche que je n’en parlerais même pas s’il n’était sur le point de devenir le favori républicain, après une très possible victoire dans le Michigan la semaine prochaine, en pleine terre natale de Mitt Romney (l’autre candidat possible et raisonnable).
Pour Google, Santorum signifie deux choses: « Sénateur des Etats-Unis et candidat républicain aux élections présidentielles de 2012″ ou « le liquide mousseux, mélangé de matière fécale qui s’écoule de l… » (voyez-vous même en faisant la recherche sur Google anglais).
Steven Colbert brosse ici le portrait du premier. On espère continuer d’en rire comme du second …