Votez pour moi au Festival de Romans Vendredi, j’ai regardé les Enfoirés. Comme chaque année. Mais avec un chtit pincement au cœur. Passque c’était enregistré à Strasbourg. Et j’aurais dû y être. Pas devant ma vieille TV ni plasma ni LCD. Mais au concert, en live, à Strasbourg, pour la première fois de ma vie, un rêve devenu réalité.
Mais j’y étais pas. Passque peu de temps avant la date du concert, il a fallu me rendre à l’évidence : mon état de santé ne me permettait pas de poireauter des heures en attendant un concert qui lui-même allait durer des heures. Je sais, appelez-moi Cosette, c’est pas nouveau. J’en ai plus parlé, passque bon hein, ici c’est pas l’œuvre de Victor Hugo, mais le mal de dos, il m’a adoptée. Définitivement. Depuis des mois. Enfin maintenant ça va mieux, avec la dose de drogues diverses que j’ingurgite matin et soir, ça va mieux. Juste que je somnole toute la sainte journée, que je bafouille, que j’arrive plus à écrire des billets rigolos (vous l’aviez remarqué hein) et que je mélange mes dossiers au bureau (c’est boss vénéré qui va pas me vénérer, sur ce coup là). Donc ça va mieux. Mais en janvier ça n’allait pas fort, donc j’ai cédé ma place, et je suis allée au cinéma ce soir-là, si ma mémoire est bonne. Ô tristesse ennemie.
Mais j’ai tout vu à la TV, et comme chaque fois, c’était super. Je vais pas vous faire le résumé, car résumer à quelqu’un quelque chose qu’il n’a pas vu, c’est comme les séances diapos ou photos de vacances des amis qui en reviennent (de vacances) : ça dure un temps fou et c’est soporifique au possible. Je dirai jusque qu’y’avait tous mes chouchous : Bruel, Nolwenn Leroy, Obispo et Jenifer (même qu’ils sont ensemble hein), Julie Zenatti et Patrick Fiori (même qu’ils sont plus ensemble, de toute façon lui je l’aime pas trop, mais elle j’adoooore), et puis bien sûr mon Christophe Willem à moi rien qu’à moi. Sa première fois aux Enfoirés. Je reviens, je vais me frapper la tête au mur de désespoir d’avoir manqué ça.
Me revoilà. Ah Christoooooooooooophe.
Et là où j’ai éclaté de rire, toute seule chez moi, c’est quand j’ai vu son déguisement. Clair que c’est un signe du destin. Dieu nous joue des tours. Notre vie est tracée, écrite. Lui et moi. Moi et lui. Nous.
Passque Christophe, ben il était déguisé… en poupée vaudou.
C’est dingue non ? Je l’ignorais totalement. Mais lui il a dû le savoir, que j’en parlerais toute cette semaine, des poupées vaudou. Il l’avait prédit (doit être médium, mon Christophe), alors il m’a fait un petit signe. Il est chou hein.
Mon Christophe Vaudou.
Preuve en image. (de qualité médiocre, mais imaginez-moi un instant, hystérique, brandissant mon appareil pour tenter d’immortaliser la chose…)NB : remarquez, je me lance dans les tags pour attirer une foule de lecteurs...