On ne peut simplement comparer la classe politique française avec celle des Etats-Unis d’Amérique. La culture, les rapports de force et l’histoire sont bien différents. Mais leur maitrise des sujets, leur autorité naturelle et surtout la qualité de leurs propositions en matière économique font de Nicolas SARKOZY et de Mitt ROMNEY des candidats bien au-dessus de leurs adversaires respectifs. Ils partagent en outre la même vision des Relations Internationales qui veut que les Démocraties ne doivent jamais avoir honte de leurs valeurs, ni ne craindre de devoir les défendre militairement.
Le débat de mercredi soir en Arizona entre les quatre candidats républicains a été une nouvelle occasion de le démontrer. Celui qui avait la plus forte stature présidentielle, le plus de pertinence sur les grands enjeux du pays, et les meilleures solutions pour l’économie et l’emploi était sans nul doute Mitt ROMNEY. Je reste persuadé qu’il constitue la meilleure chance pour les Républicains de reconquérir la Maison Blanche.
Parallèlement en France, depuis son entrée en campagne, les interviews et les discours du candidat SARKOZY sont de loin supérieurs à ceux de ses adversaires de gauche et d’extrême droite qui n’ont pas encore décidé s’il fallait baisser les dépenses publiques ou non, s’il fallait privilégier ceux qui travaillent, paient leurs impôts et refusent de vivre dans l’assistanat, s’il fallait soutenir les grandes décisions européennes visant à réguler la finance et sauver les pays endettés, et s’il fallait sortir la France de la zone euro…
En ces temps difficiles, les électeurs ont le devoir d’exiger de ceux qui veulent briguer la magistrature suprême, de la solidité, de la clarté et de la compétence !
Avoir des Présidents qui connaissent le secteur privé et la vie de l’entreprise est une chance à saisir pour les démocraties du 21ème siècle. Tout ne se décide pas dans le bureau ovale ou au Palais de l’Elysée, mais il est capital pour les Entreprises et les Travailleurs de savoir qu’ils ont un allié à la tête de l’Etat.
Je me refuse à être caricatural envers les chômeurs ; j’en connais, nous en connaissons tous. Beaucoup d’entre eux sont réellement à la recherche d’un emploi stable pour en vivre. Mais nous en connaissons tous qui profitent de cette situation pour travailler au noir, pour voyager sur le compte de l’Etat ou pour cumuler d’autres avantages sociaux. En ces temps de disette, ces comportements doivent être durement réprimés. D’autres enfin, n’ont toujours pas compris l’importance de la réduction des dépenses publiques. Ils souhaitent toujours plus d’Etat dans l’économie, toujours plus d’emplois publics. Cette mentalité doit cesser.
Pour ces deux sujets et pour d’autres, le meilleur choix pour 2012 est clair de l’eau de roche!
SARKOZY ET ROMNEY !