Les récentes déclarations de Mme Clinton sur la Chine et la Russie, bien que tout à fait justes, étaient à la fois provocatrices, peu diplomate et pas de nature à convaincre les deux pays de reconsidérer leur droit de veto.
Alors qu'il est clair rien de constructif et rapide peut se produire sans le réalignement de ces deux puissances mondiales au sein du consensus général, il convient de les convaincre que c'est dans leur intérêt qu'il convient pour eux de changer leur approche en ce qui concerne le régime Assad. Voici ce que je propose par l'intermédiaire de contacts diplomatiques « en coulisse. »
Russie: Indiquer que si Moscou refuse de resserrer les rangs avec le reste du monde, les Comités Nationaux Olympiques d'Europe, d'Australie, Canada, Japon et États-Unis boycottent les Jeux olympiques de Sotchi.
Chine: Avertir que les consommateurs en Europe, Amérique du Nord, et dans tout autre pays développés sont sur le point de lancer un boycott de produits chinois. Pas massive au départ (beaucoup plus réaliste), l'action serait progressive et pourrait ainsi s'avérer particulièrement dévastatrice pour l'économie chinoise. Au début, l'initiative pourrait prendre la forme d'une réduction de 25% sur l'ensemble de la consommation des ménages, mais passerait éventuellement à 33% et ainsi de suite.
Dans les deux cas, les diplomates donneraient aux deux pays au moins un mois de préavis pour réviser leur positions respectives avant que ces « sanctions » commencent à prendre effet. Une simple action diplomatique concertée qui ferait « mal » là où il faut à ces deux pays.