Le 8 mars, c’était la Journée de la Femme. Ouf, j’ai reçu une jolie rose qui, coupée et convenablement hydratée, fait très jolie figure dans le vase en cristal de Lalique, cadeau d’une mienne amie. Reste la Journée de la Femme, dont je ne sais jamais trop quoi penser.
Un court article dans la page Débat du Monde m’a remis en mémoire quelques courageuses, auxquelles j’ai décidé de consacrer ces quelques lignes en forme d’hommage.
A Ingrid Betancourt, dont le visage triste restera pour moi l’emblème de la folie des hommes. A Ayaan Hirsi Ali, menacée de mort pour délit de libre pensée et traînée dans la poussière au premier prétexte venu. A Taslima Nasreen, bangladaise et écrivain, contrainte de vivre cachée pour échapper au doigt d’un dieu vengeur, ou plutôt à celui de ses nervis. A Chirin Ebadi, l’Iranienne, avocate infatigable des causes perdues.A Sigma Huda, Bangladaise elle aussi, emprisonnée dans des conditions inhumaine pour avoir été rapporteur spécial des Nations unies sur la traite des personnes.
A Rigoberta Menchu, opiniâtre porte-parole des opprimés (des deux sexes) de son pays. A Wangari Maathai, discrète et persévérante dans sa lutte pour une Nature qui fait vivre toute la planète.A Fawza Falih, Saoudienne, condamnée à mort pour sorcellerie.
A toutes les femmes qui sont en prison pour avoir voulu défendre leurs droits, nos droits. A toutes celles dont je ne connais pas les noms mais qui sont mes soeurs : Merci.