Quand je dis mon désir de « connaître » Dieu ( ou le divin …), je m’empresse de justifier mon ignorance en avançant qu’Il est mystérieux ou incompréhensible…
Quel serait donc ce « savoir » adapté à cette connaissance.. ? Je ne connais pas Dieu, comme je connais les mathématiques, ou la géographie…
Je connais Dieu par la Foi…
Le savoir est adapté à l’objet à connaître, c’est là, la limite même de l’humain …
Ainsi, je peux me demander si le cosmos m’apparaitrait « ordonné » , si le type de connaissance utilisé pour l’appréhender, n'était pas rationnel … ? Ma méthode de connaissance ( lois mathématiques ) ne correspond elle qu'à des "lunettes" ...?
Aussi, et cela est peut-être plus sûr: je ne peux parler du Dieu de Jésus-Christ, que dans la mesure où il s’est fait connaître, où il s’est révélé.
Cette révélation ( dans un homme) est totale, complète …
- J’ai parfois l’impression que Dieu est « absent », alors que s’il se tait, c’est qu’il a déjà tout dit … !
Cette dernière reflexion, entendue lors d'une conférence de Christoph Theobald sj, à Limoges sur le Concile Vatican 2, est tout à fait " catholique " ( Dieu a tout dit en son Verbe ) ...