J'ai eu récemment l'occasion de voir Des hommes et des dieux, le film multi-récompensé, multi-plubiscité tant par la critique que par le public sur la tragédie des des moines de Tibhirine en Algérie avec les divins Lambert Wilson et Michael Lonsdale.
Eh bien, je dois vous l'avouer, je me suis enquiquimerdée.
Est-ce à cause des scènes interminables du début montrant un moine allant chercher du bois, un autre labourant son champ, un autre essuyant ses pots de miel, un autre enfin s'occupant de son jardin (même si je ne suis pas du tout insensible au concept de la "slow life", bien au contraire) ?
Est-ce parce que je n'ai pas les mêmes goûts musicaux qu'eux (ah, ces trop longues prières !) ou parce que, la fin étant connue, il n'y avait pas vraiment de suspens ?
Pourtant dans la deuxième partie quand, lors de conversations, on comprend les liens qui unissaient les moines à cette région et sa population, on lève une paupière intéressée. Mais le mal était fait. J'étais trop engluée dans l'ennui pour pouvoir m'en extirper.
Je sais, je sais, je suis passée à côté de quelque chose.
J'ai honte mais c'est comme ça.
Je ne devais pas être dans le mood, c'est tout.
Dommage car, en voyant ce film, j'espérais vraiment être touchée par la grace !