Un rapport Xerfi dénombre 6 types d’intervenants majeurs dans la e-santé :
- les éditeurs de logiciels
- les prestataires de services
- les fabricants de dispositifs médicaux
- les hébergeurs de données de santé
- les opérateurs télécom
- les prestataires de services de télémédecine et de télésanté
Le centre e-santé de Midi-Pyrénées, quant à lui, recense également 6 types d’acteurs (mais un peu différents) en France :
- les professionnels de santé,
- la recherche et la formation,
- les collectivités territoriales,
- les organismes de protection sociale,
- les industriels et prestataires des TIC
- et les patients.
Et pour finir, le rapport [1] « Syntec numérique – télémédecine 2020 », dénombre 11 catégories rien que sur le secteur spécifique de la télémédecine :
Répartition des secteurs de la télémédecine
Editeurs de logiciels
39%
SSII
16%
Fabricants de matériel informatique
14%
Fabricants de dispositifs médicaux
9%
Cabinet de conseil
7%
Fournisseurs de services à la personne
4%
Assureurs / assisteurs
3%
Fournisseurs de services de télémédecine
3%
Laboratoires pharmaceutiques
2%
Opérateurs de télécommunications
2%
Hébergeurs de données de santé
1%
Pour rester sur ce dernier rapport, celui-ci dénombre environ 200 entreprises qui comptent en télémédecine, dont la moitié de ces acteurs sont des grands groupes internationaux avec des interventions via leurs filiales françaises.
En ce qui concerne les entreprises françaises, il s’agit de fournisseurs de technologies qui interviennent dans les domaines des infrastructures de télécom et informatiques, et d’organismes d’assurance santé qui conçoivent des services de télémédecine.
Parmi elles, une vingtaine de PME françaises sont très actives dont la moitié sont des éditeurs de logiciels médicaux, les autres interviennent dans le domaine des dispositifs, de l’hébergement et des solutions de télémédecine.
Au-delà de la diversité des types d’acteurs recensés en e-santé, il est intéressant de s’apercevoir du potentiel d’emploi fourni à terme par ce marché. En effet, la télésanté pourrait actuellement concerner 2 000 à 3 000 emplois équivalent temps plein (ETP) dont 1 500 à 2 000 ETP pour la télémédecine.
Quant au secteur de l’informatisation des soins, il pourrait représenter entre 22 500 et 30 700 ETP en France.
Le taux de croissance annuelle du marché de l’emploi serait compris entre 13 et 28% dans les 3 à 5 ans à venir.
Les secteurs de l’ingénierie, de l’informatique, des études et du conseil, les éditeurs de logiciels et les SSII, sont les principaux gisements d’emplois.
A terme, les SSII et les éditeurs de logiciels, les téléopérateurs (plateforme de téléconseil) et les fabricants de matériel médical devraient être les secteurs en forte croissance en nombre d’emplois créés.
Le chiffre d’affaires des « pure players » du secteur, quant à lui, devrait croître de 8 à 12% par an d’ici 2015 pour avoisiner les 282,3 millions d’euros. Parmi eux, il y a les éditeurs de logiciels, les prestataires de services informatiques, les fabricants de dispositifs médicaux, les hébergeurs de données de santé, les opérateurs télécom et les prestataires de services de télémédecine et de télésanté.
Il est clair que ce secteur attire de nombreux acteurs non familiers de la santé au premier abord ; citons à un niveau international et à titre d’exemple, des géants comme Google ou Microsoft ont déjà proposés des solutions liées notamment à la collecte de données personnelles de santé (profitant de la place grandissante qu’ils ont prise dans la vie quotidienne des gens) avec plus ou moins de succès (cf la fermeture du service Google Health en juin 2011 par Google).
[1]Syntec Numérique – Télémédecine 2020 . Faire de la France un leader du secteur en plus forte croissance de la e-santé. Avril 2011 – page 19,20