ça va Douillet ?

Publié le 03 mars 2012 par Despasperdus

Ce n'est pas pour nous vanter, mais le présent billet vaut son pesant de pièces de jaunes !

Depuis quelques mois, traine au fond d'un tiroir la photo d'une affiche un peu abîmée, mais superbe et splendide, qui représente un personnage public prénommé David qui a pourtant tout d'un Goliath !

Notre grand tatamis du bien public a été d'une discrétion étonnante en empochant un portefeuille ! Il a fallu - et nous l'en remercions - la sortie impromptue de François Hollande, dit Le Batave, sur la taxation à 75 % des plus hauts revenus, pour troubler la douillette retraite ministérielle de notre ex député sportif.

Mal réveillé, notre andouille nationale a bredouillé que la taxation batave :

« va tuer le sport français. (...) Ce projet d'hyper-taxation sera la mort du foot français. »

N'étant point experts en sport, et surtout en sport français, ni d'ailleurs en foot, foot français précisons-le..., même si nous fîmes briller nos pieds carrés sur les terrains en stabilisé de la région parisienne et du Poitou dans notre fulgurante jeunesse, nous pourrions toutefois faire remarquer à notre illustre coubertin des temps modernes que cette taxation fiscale à 75 % ferait très modérément douiller les footeux et autres décérébrés pétés de pognon.

Qu'en effet cette taxation à 75 % serait moins douloureuse pour ces privilégiés en culottes courtes que la tva sociale qui est infligée aux smicards, RSA, pensionnaires du minimum vieillesse et d'une pension d'invalidité ! [1]

Aussi, les états d'âme des lobotomisés du sport pro, infootus de regarder autre chose que leur nombril, on s'en bat les douilles !

Enfin, si les impôts sur le revenu garantissaient une meilleure redistribution des richesses et avait un meilleur rendement pour assurer le financement de services publics, comme par exemple le secteur public médico-social, la copine à bidouille, la douillette Bernadette, n'aurait plus à s'exhiber sur les plateaux tv pour financer des structures hospitalières.

Quoi qu'il en soit, nous ne partîmes pas bredouille de la rue de Venise...

Notes

[1] Nous employons un temps conditionnel parce que Le Batave est par nature d'avis changeant...