Acceptable. En production locale, en bouteilles, il y en a deux, les plus consommées, appelées: la verte (pour les garçons) et la bleue (pour les filles). Les autres ont beaucoup moins de succès. Tout le reste, importé, coûte trois à quatre fois le prix des bleue et verte. Donc réservé à un certain public qui a les moyens de lâcher un bras pour siffler une rôteuse.
Un geste local. Tout autochtone nettoie systématiquement le goulot de la bouteille avant de boire la première gorgée. Par hygiène, parait-il. C’est ce même souci d’hygiène qui a rendu l’usage des pailles systématiques pour la consommation de boissons rafraichissantes en canette. Une crainte diffuse, inavouée. Que les entrepôts où sont stockés lesdites boissons soient infestés de vermine qui urinent à longueur de journée. Alors paille. Systématique. Des milliers dans toute la ville.
Ne pas se plier à la pratique revient à s’exposer à de gros yeux ronds.
Mon Dieu. Un punk.