Inspiration

Publié le 06 mars 2012 par Masterpitch

Nouvel invité, aujourd’hui c’est PQ le râleur. Welcome bro!

Alors les mecs, qu’est-ce que vous foutez ? C’est pourtant pas si compliqué. Un bon coup de motiv’ devant le clavier ; un bon son pour être en condition ; et y a plus qu’à déballer la petite nouvelle décalée. Cinq mots, deux lignes, trois paragraphes… comme tu veux, aucune contrainte ! Sur le thème de ton choix en plus. Facile, non ?

Et moi, je fais quoi dans tout ça ? Je me connecte et je consomme, je me régale, j’écoute et je découvre, je kiffe, je déteste. Comme je veux ! C’est pas un bon deal ça ? Simple, clair, sans ambiguïté. Chacun son rôle.

Sauf qu’on est lundi,  je me connecte, et rien ! Je fais quoi moi ? Ben je relis le dernier post que je commence à connaître par cœur ! Mardi, re-belotte, sauf que je lis l’avant-dernier cette fois-ci, le dernier me prend la tête. Mercredi, no news ! On verra vendredi, ça laisse un jour de marge pour ces messieurs ! Vendredi, nada ! Un nouveau jour se lève. Un jour sombre. Un jour sans Slow-Show. Mais cette fois-ci je prends une décision. Je ne reste plus avachi dans mon canapé. Je me lève et je fonce. Je ne suis plus spectateur mais sauveur de toute cette patrie d’écrivains en herbe qui ne se prend pas au sérieux. Debout, prêt à faire front à toute la toile, je prends les armes, viens au secours de ce blog schizo’, orphelin de tout auteur. Des idées, j’en ai des tas. Pour tout dire, ça fait un bout de temps que ça me trotte dans la tête. Alors j’y vais, ça y est, je m’lance. Playlist lancée, page blanche préparée, y a plus qu’à.

Et pourtant, rien ne se passe. Je mesure le premier mot que je souhaiterais taper. J’avance mes doigts qui brûlent de frapper ce clavier et terrasser l’ennemi, cette page blanche qui frime. Puis je doute et me résigne. Est-ce là le bon premier mot ? Je visualise toute l’idée pourtant, mais rien n’y fait, je n’arrive pas à me lancer, à retranscrire avec justesse le fond de ma pensée. Désarmé et mis à terre avant même d’avoir commencé. Quelle ironie ! Impossible de formuler la foultitude d’idées qui bourdonne dans mon petit crâne de terrien. Une minute passe, page blanche. Deuxième minute, le curseur clignote toujours sans se déplacer. Il me nargue. Première chanson terminée. Seconde, idem.

Deux choix s’offrent alors à moi : déposer les armes sans combattre et mourir dans l’oubli, l’inconnu, l’anonymat ; ou relever la tête et me lancer pour de bon, en étant conscient de la fragilité du texte qui naîtra peut-être de ce combat inégal. J’opte finalement pour cette deuxième solution, et c’est parti. Plus de doute qui tienne. Cette fois, je ne réfléchis plus et je déverse le flot de pensées qui me traverse l’esprit. Rien ni personne me barrera la route. A dieu va. Ceci est un appel au secours, une complainte, un SOS, un cri de guerre, un hurlement…

Slow-Show ne mourra jamais.

Alors les mecs, qu’est-ce que vous foutez ?

PQ