Depuis 1999 où j’ai eule plaisir de préparer pour les éditions Alternatives l’ouvrage «Leçons de jardins à travers l’Europe», j’ai visité de nombreux jardins, mais j’ai eu surtout lamagnifique opportunité d’aider des opérateurs à mettre en pratique certainesdes recommandations que des experts réunis fin 1993 près de Turin à laPalazzina di caccia di Stupinigi avaient mises en avant durant deux journéesintensives, afin d’ouvrir des voies et d’indiquer des urgences. Il est bienévident que ce livre rédigé à deux mains avec Claude Fauque ne serait plus lemême aujourd’hui s’il fallait en préparer une nouvelle édition. Pas tantence qui concerne les exemples ou mêmeles parcours transversaux, mais plutôt pour tout ce qui regarde les relationsconceptuelles fortes qui se sont établies, grâce à la Convention Européenne du Paysage, entre lejardin et l’espace paysager et aussi en raison du travail considérable qui aété fait depuis en Europe orientale pour réfléchir aux meilleurs méthodologieet pratiques de restauration et dans l’animation des parcs eux-mêmes.
Palazzina di caccia di Stupinigi
Desexperts et des amis
Le tempsm’est offert aujourd’hui de revenir sur cespresque vingt années. J’ai accumulé des notes et des photographies et acquiscertaines convictions. Je les dois d’abord aux experts - je ne peux tous lesciter aujourd’hui - qui m’ont accompagné et aidé dans ce parcours. Enparticulier ceux qui ont participé aux premières réflexions menées au Musée de Mariemont en Belgique,comme Marie Françoise Degembe. Ceux qui sont régulièrement venus au CentreCulturel de Terrasson au plus près des «Jardins de l’Imaginaire» pour lescolloques et conférences reliés au Salon du Livre de Jardin et de l’Imaginaire.Il y a eu beaucoup d’Italiens : Maria Adriana Giusti qui a présenté enPérigord une exposition sur les « Théâtres de verdure » au cours d’unerencontre autour du thème du Baroque au jardin et qui va bientôt publier lestextes des séminaires qu’elle a organisées dans les villas Lucchese au débutdes années 2000, Mariachiara Pozzana qui poursuit inlassablement son travail d’enseignement,de restauration et de méthodologie à Florence avec la Fondation Bardini, Giuliadegli Alberti dont le travail sur la mémoire du paysage autour des canaux de Leonardo da Vinci se situe entre analysepaysagère et réflexion plastique…Mais aussi Claudia Constantinescu qui a travaillépour les expertises des Parcs de Lituanie ainsi que pour l’enseignement desjeunes paysagistes et ses collègues architectes roumains, Dan Marin et Zeno Bogdanescu.Alfredas Jomantas, représentant le Département de protection des Biensculturels de la Lituanie qui nous a appris à découvrir les Parcs dessinés parEdouard André dans son pays. Tant d’autres encore, venus de Hongrie, de Bosnieet Herzégovine ou de Croatie…
Canaux de Leonardo da Vinci. Vigevano.
Et ceux qui ont su mener à bien des réalisations concrètes: le «Jardin des Deux Rives» de Strasbourg et Kehl, une histoire dedix années partagée avec Michel Krieger, « l’Eden Project » de TimSmit en Cornouailles, suite éclatante des «Lost gardens of Heligan»…Etégalement Eleonora Berti qui a recherché les convergences entre itinéraires etpaysages culturels dans le cadre de l’identité européenne et a été ma collègueà Luxembourg pendant trois années. Je tiens aussi à évoquer tous lesenseignants qui ont piloté le programme Comenius intitulé «Poliphile, ou l’Europe des jardins» et qui ont accepté de m’écouter quand je leur ai proposés dedécouvrir avec leurs élèves de collège un ouvrage de la fin du XVe siècle. Etenfin, ceux qui ont totalement renouvelé ma vision des jardins, comme GillesClément et sa vision planétaire, présent depuis la première heure à Turin, ouencore Patrick Blanc qui a su installer d’autres possibilités de verdure dansles villes…mes collègues en botanique, en quelque sorte.
Tous m’ont proposé eneffet, au sens propre, de nouvelles « Leçons de jardins » qu’il mefaut conter à mon tour.
The lost gardens of Heligan. Outils de jardin
Quelquesconvictions, entre jardins et paysages
J’ai eu l’occasion decommencer à faire ce rapprochement jardins – paysages à Santander en août 2002 grâceà l’invitation de José Maria Ballester, relayée par l'Association PlazaPorticada et l’UniversitéInternationale Menendez y Pelayo. Quelques-uns me retiennent particulièrement.
Responsabilité - Citoyenneté Parcs et jardins sontpar nature des sites dont la responsabilité se transmet au cours des âges, maisaussi des sites sur lesquels le travail effectué dans l’instant présent netrouvera une partie de ses résultats que plusieurs dizaines, voire plusieurscentaines d’années plus tard. Ils assurent donc un lien, une continuité et mêmeune coopération entre les générations.Ilen est de même en ce qui concerne l'entretien et les choix d'aménagement despaysages dont la Convention du Conseil de l’Europe souligne par ailleursparfaitement la responsabilité collective. Il ne s'agit pas de décisions àcourt terme, mais au contraire d'un arbitrage entre des types d'usagesdifférents dont les effets se traduiront graduellement sur le long terme etd'un engagement sur les modes et les qualités de vie des générations futures.Les responsabilités qui s'exercent en ce qui concerne les parcs et les paysagesconstituent donc de véritables exercices de citoyenneté.
Territorialité - Emprunts Un jardin est toujoursancré dans un territoire, mais il est en même temps un lieu de mélange, degreffe et d’hybridation tant des cultures savantes que des pratiqueshorticoles. Un jardin, ne serait-ce que par la variété des origines des plantesqui s’y trouvent, constitue une ouverture sur le monde. Dans nos sociétésmulticulturelles, il permet à chacun de retrouver des éléments de sa propreculture et de comprendre, intellectuellement et pratiquement, comment lescultures interfèrent et se combinent. Un paysage appartient lui aussi à unterritoire précis caractérisé par des éléments géomorphologiques et modelé parles éléments naturels et par l'activité humaine. Mais cette activité, parfoisintensive, amène par nature des hybridations culturelles et biologiques :emprunts de pratiques culturales étrangères au territoire, effets de laglobalisation et de l'industrialisation des pratiques, importations de végétauxet d'animaux.
Naturel - Artificiel Du fait qu’un jardinprésente des végétaux et des animaux et qu’il les met en scène, ilconstitue– c’est une évidence –une mise en scène de la nature. Mais lestermes de cette mise en scène ont beaucoup évolués au cours des âges. On peutmême dire que le plus grand procès qui s’est joué au cours de l’histoire desjardins, est celui de la part de «domestication» que l’homme a osé exercer surla nature, de la manière dont il a manié et dosé le naturel, dont il a acceptéla vie propre des végétaux, dont il a introduit l’artifice et l’artificiel :jardins paysagers anglais, sans limite et sans clôture, jardins d’automates, demachineries, de jeux d’eau de la Renaissance, du Baroque…et du Classicisme,jardins naturels de William Robinson, jardins en mouvement de Gilles Clément…Dujardin cultivé, au paysage jardiné, quel meilleur sujet pour les nouveauxadeptes de la société informatique que de se confronter à un domaine où s’estdéjà joué depuis longtemps une partie dont ils sont devenus familiers : leconflit du réel et du virtuel, du naturel et de l'artificiel ? Nous jardinonstout autant nos paysages dans la frontière proche ou dans la vision de l’illimité.
Parc de Bomarzo
Perte des savoirs - Confrontation dessavoirs Si beaucoup des donnéesde sens qui sous-tendent la structure des édifices religieux et desreprésentations imagées ou sculptées qu’ils portent sont devenus « illisibles »pour la plupart de nos contemporains, par suite de l’effacement des pratiquesreligieuses ou de la connaissance du rôle du religieux dans la société, lesparcs, les jardins et les paysages sont eux-mêmes sujets à deux sortesd’effacement : la perte des savoirs botaniques, la perte des savoirssymboliques et la disparition des usages traditionnels. Un jardin historiqueest toujours fondé sur un programme architectural, lui-même appuyé sur unparcours et une initiation. C’est au sens propre, une métaphore. Son dessin,ses perspectives, ses masses, ses statues, le mouvement de l’eau, les«fabriques» qui y sont construites et, bien entendu, les plantes qui s’ytrouvent «racontent» une histoire : légende, reflet du pouvoir de son propriétaire,amour de la philosophie ou de la géométrie…Il existe une lecture sociale, unelecture du voyage et de l’errance, une lecture culturelle du jardin. Un paysageest constitué par la superposition des effets d'événements culturels etnaturels qui répondent à des lois : celles de la phytosociologie, des rapportsde l'homme avec la nature - l'anthropisation - et du regard porté par l'hommesur l'espace : romantisme, paysagisme, sacralisation, idéalisme oufonctionnalisme… Mais par la diversité des pratiques qu’ils engagent, lesparcs, les jardins et les paysages peuventpermettre un exercice de confrontation des savoirs. Les métiers qu’ilsimpliquent pour leur maintien et leur entretien sont multiples et rendentnécessaires des réactualisations constantes et surtout, des solidarités. Ladisparition des savoir-faire constitue un véritable défi qu'il faut relever,surtout si on songe que l’Europe ré-ouverte permet d'y répondre aujourd'hui àl’échelle de la Grande Europe.
Théâtre de verdure. Villa reale de Marlia. Villa lucchese
Spectacle - Pouvoir Le jardin est un lieude la représentation de soi, mais aussi un lieu propice à la représentation collective et auspectacle public. Le jardin a constitué un lieu symbolique pour toutes lessociétés qui souhaitaient ancrer sur un territoire l’image de leur pouvoirsocial ou économique. Enfin, le rôle des créateurs et des artistes en constituel’un des éléments forts et ceci, une fois de plus, dans la confrontation descultures. Le paysage est également devenu un enjeu du pouvoir et comme tel iltend à être marqué par le rôle des élus et des aménageurs qui lui donnent unevocation et en font un instrument privilégié de leurs convictions sociales,culturelles et économiques.
Conscience planétaire :Je dirai enfin, à lasuite de Gilles Clément que la pratique du jardinage - comme donnée quotidienneet intime – et que la lecture du paysage sont certainement deux démarches quientraînent une prise de conscience planétaire, une prise de conscience de ladiversité biologique et une prise de conscience de la durabilité, ceci selondes voies directes et sensuelles. L’exposition de ce créateur de jardins,intitulée «Le jardinplanétaire» nous a clairement demandé en 1999 : «Existe-t-il, àl’échelle planétaire, des actions comparables à celles qu’engage le jardinierdans son jardin ? Peut-on déplacer le vocabulaire du jardin, ordinairementassocié aux espaces réduits et clos, vers un espace apparemment immense etouvert ?». Autrement dit, quels meilleurs sujets que les parcs, les jardins etles paysages pour tenter de comprendre le rapport du local et du global ?
Coopération - Continuités Toujours à l’échelle ducontinent retrouvé, on perçoit au travers des jardins et du paysage unvéritable enjeu de coopération transfrontalier et transcontinental. Nonseulement parce qu’il existe une solidarité de fait dans la gestion des espacesnaturels bien au-delà des frontières - les débordements réguliers de l'Elbe oudu Danube sont bien là pour nous le rappeler - mais aussi parce que pour unegrande partie de l’Europe, les jardins historiques et des paysages ont étélaissés en friche pendant des décennies, faute de moyens pour les entretenir,ou sont restés en déshérence du simple effet du passage récent, brusque et sanspréparation, de la collectivisation à la propriété privée. L’Europe des jardinsétait une, avant de se fragmenter. L’Europe des jardins constituait unevéritable société dans la société, mais aussi une source d’échanges culturels.La collaboration et la confrontation concernant l’état des jardins deterritoire et des jardins urbains, des paysages naturels et culturels à l’Estcomme à l’Ouest, constituent des enjeux très actuels pour lesquels des équipespeuvent se mettre en place pour réaliserdes actions communes qui dépassent à nouveau la logique des frontières.
Europos Parkas, Lituanie. Oeuvre de Magdalena Abakanowicz.
Queprendre en compte dans la logique interprétative touristique ?La fréquentationtouristique des jardins ne fait que croître. Il est clair que la démarche culturelleet patrimoniale qui accompagnent ou conduisent la recherche des contenusscientifiques des thèmes proposés aux visiteurs est le plus souvent unedémarche historique destinée à marquer ce qui faisait trace, et – on l’espère -à mettre en valeur en quoi ces traces prennent un sens dans une explicationcontrastée et riche de l’histoire de l’Europe. De même, la composante humaineancienne (traces archéologiques, écrites, chantées, contées…), ou la composanterécente (artefacts, lieux du travail, lieux de vie, vécu du spectacle, récitsde parcours…) permettent de donner un sens et une épaisseur à des besoins nouveauxen matière d’aménagement des parcs en question. Par contre, si les dimensionstemporelle et humaine sont prises en compte, la dimension de la géographiephysique, de la géographie humaine, de la description quantitative etqualitative du paysage et de ses composantes "naturelles" sont leplus souvent ignorées malgré la recommandation du Conseil de l’Europe pour lamise en œuvre d’une action de sensibilisation à la qualité paysagère à l’échelleeuropéenne, action qui pourrait aisément prendre pour cible privilégiée les touristes.Cela tient certainement en grande partie au fait que la plupart desinstitutions et des administrations qui sont impliquées dans la valorisationdes parcs et des Jardins, pour ne pas parler de l’aménagement paysager, ontl’habitude de ne retenir de l’expression tourisme culturel que le terme culturel,et se méfient de l’entrée de l’historique et de l’humain dans leur travail. Oupour le dire autrement : que les services culturels ne travaillent que trèsrarement avec les services de l’environnement ou de l’aménagement duterritoire, sans parler des responsables de la mise en tourisme.
Parc Edouard André. Uzutrakis, Lituanie.
Ce sera donc égalementun des défis de ce blog que de rapprocher les démarches et de profiter desvisites et des initiatives que j’évoquerai pour tenter des croisements.Lamédiation du paysage constitue un domaine neuf qui peut certes bénéficier dutravail engagé en Europe sur la médiation et l'interprétation du patrimoine,ainsi que des travaux d'enquêtes sur l'image que les populations européennes sefont du paysage. Mais c'est un travail qui doit à la fois éviter :- un certain romantisme ambiant : lepaysage c'est la beauté, c'est l'état de nature, c'est un espace de loisirs àprotéger;- une certaine "hystérie dupatrimoine" qui a été dénoncée ces dernières années dans les pays del'Ouest de l'Europe : la patrimonialisation à tout prix, la conservation enl'état, la transformation du patrimoine en repère historique sans lien avec leprésent.Il me semble au contraireque plus encore que pour le patrimoine culturel bâti, le patrimoine culturel etnaturel paysager est fondé sur le vivant et sur l'usage. Il est en constanteévolution et constitue une somme de «projets» complémentaires qui nécessitentla définition d'un projet collectif.
Paysage urbain/ Paysage rural
La médiation du paysageurbain repose aujourd'hui en grande partie sur la médiation du patrimoine bâtiaux dépens de la médiation de la démarche urbanistique, mais elle met aussi enœuvre depuis déjà une vingtaine d'années, et à une échelle de plus en plusgrande, les moyens de la mise en scène. L'éclairage spectaculaire, laprojection d'images murales, la visite nocturne, l'aménagement d'espacespiétonniers, la commande publique d'œuvres d'art, l'effort en design dumobilier urbain, les spectacles de l'art de la rue sont quelques-unes desapproches qui y concourent de plus en plus, mêlant parfois la part historiqueet la part récente avec une certaine harmonie. Peu à peu, la médiation dupaysage périurbain a fait également son apparition pour répondre au besoin deshabitants d'une "mémoire agricolecitadine" (Pierre Donadieu), amenant les élus à décider de replanterdes vignobles pour redonner un aspect de village aux banlieues, d'entretenirdes champs et des cultures pour assurer simplement le plaisir des yeux et de recréerdes haies bocagères pour perpétuer la mémoire céréalière des abords d'aéroport,ou enfin d'introduire des espaces de récolte fruitières pour diversifier les loisirsdu dimanche des urbains. Par contre, la prise de conscience des changementsd'affectation des paysages ruraux est réellement plus récente et elle constituecertainement le défi le plus important de la mise en application de laConvention en s'appuyant sur la mobilisation des différents usagers dans lesvoies d'une réconciliation ou de ce qu'on pourrait nommer "un nouveaucontrat rural".
C'est enfin une desplus grandes avancées de la Convention que de remettre en avant les usagers des"paysages ordinaires" comme des "paysages remarquables" etde souligner l'importance de la sensibilisation et de la "démocratiepaysagère" : "Le paysageappartient pour partie à tout citoyen, lequel a le devoir d'en prendre soin.Aussi, le bon état des paysages est-il étroitement lié au niveau desensibilisation. Des campagnes d'information et de sensibilisation du public,des représentants élus et des associations, sur la valeur des paysages présentset à venir, devraient être organisés dans cette perspective.", etd'insister sur : "Un paysage, patrimoine commun aux Européens".
Nous avons donc tousbesoin de Leçons sensibles et attentives, comme celles que donne le personnage historique dessinépar Erik Orsena : «Dans le matin au bout d’une allée assezlongue pour remonter le temps, deux silhouettes. Un enfant gambade autour d’unhomme qui parle. C’est la leçon de jardin…Des oiseaux chantent. Un chienfouille la terre. Le père promène son fils dans l’univers des plantes. Il luiapprend à reconnaître et à nommer, à regarder et à humer. Il enseigne l’utilitédes abeilles, que les poires comices trop vertes donnent la colique, que lessaisons marchent, que l’hiver il faut travailler le sol si l’on veut un richeprintemps. L’enfant joue avec le chien et fait mine de n’écouter rien.Qu’importe l’école officiellement fréquentée. Est-il au monde meilleur premiermaître qu’un père savant des choses naturelles ?»
Fonte lucente. Toscane. Italie.
BERTI(Eleonora). Itinerari culturali del Consigliod’Europa tra ricerca di Identita e Progetto di Paesaggio.Doctorat de recherche en projet de paysage.Département d’Urbanisme et de Planification du Territoire. Université deFlorence. Faculté d’Architecture. 2010.
CLEMENT(Gilles). Le jardin planétaire. Réconcilier l’homme avec lanature. Albin Michel Paris. 1999.
COLONNA(Francesco). Le Songe de Poliphile. Aldus ManutiusVenise. 1499.
DONADIEU(Pierre). La société paysagiste. Actes Sud. Ecole NationaleSupérieure du paysage. 2002.
DONADIEU(Pierre). Les paysagistes : ou les métamorphoses dujardinier. Actes Sud. Ecole Nationale Supérieure du paysage. 2009.
ORSENA(Erik). Portrait d’un homme heureux. André Le Nôtre1613-1700. Fayard Paris. 2000.
SCHAMA(Simon). Le Paysage et la mémoire. Editions du Seuil Paris1999.
THOMAS-PENETTE(Michel) et FAUQUE (Claude). Leçons de jardins àtravers l’Europe. Alternatives Paris. 1998.
Le Pavillon de chassede Stupinigi (Palazzina di caccia di Stupinigi), voulu par le roi Victor-AmédéeII de Savoie, est un des deux chefs-d'œuvre baroques de l'architecte FilippoJuvarra (1729-1733), qui fait partie de l'ensemble des résidences royales de lamaison de Savoie en Piémont (classées par l'UNESCO). Ce pavillon de chasse estsitué sur le territoire de Stupinigi frazione de Nichelino, dans le sud-ouestproche de Turin et héberge aujourd'hui le Musée d'art et d'ameublement. Le Parcnaturel de Stupinigi est une aire naturelle protégée de la Région Piémont quioccupe une superficie de 1611 hectares dans la Province de Turin (LeggeRegionale 14 gennaio 1992, n. 1, ai sensi dell'articolo 6 della Legge Regionale22 marzo 1990, n. 12.[2])