De la viande halala....ou pas

Publié le 06 mars 2012 par Noalita

L'autre matin, après avoir lu cet article-là j'ai voulu en faire une note.

Bon.

(Sujet casse-gueule)

Une note où je voulais expliquer mon point de vue, ce que j'en pensais, mon sentiment, mes sensibleries, mon côté Brigitte toussa toussa et puis j'ai twitté deux trois trucs avec @valerieCG sur ce sujet et j'ai changé d'avis.

Je me suis dit qu'elle avait probablement raison, que ce n'était pas le bon moment de polémiquer sur la viande halal, casher ou pas.


Mais tu vois et je vais te paraître totalement hors la vie, naïve, Bardo(t)esque, chiante même,

mais

(comme l'explique très bien dans le livre de Jonathan Safran FoerFaut-il manger les animaux ? je vous le recommande, ce livre est excellent-, une éleveuse américaine,végétarienne qu'il a interviewé)

je pense profondément que quand on élève un animal dans le but de lui prendre sa vie pour se nourrir de sa viande, on lui doit le droit de connaître le (courte)vie la meilleure possible.  On lui doit le droit de prendre le soleil, de gambader dans la prairie  et d'élever ses petits normalement.


 Je pense aussi qu'on lui doit une mort la plus rapide et la plus "indolore" possible.

Une évidence.

Aucun éleveur ne devrait tolérer que ses animaux souffrent inutilement.

Nous ne devrions pas tolérer de nous nourrir d'animaux qui ont eu une vie d'enfer.

Culpabilité

Culpabilité

Bonne conscience ?

" c'est comme si les animaux avaient conclu un accord avec l'homme, une sorte d'échange".

Cohérence

Cohérence

Cohérence

"Prendre conscience du paradoxe de notre comportement, quand nous cherchons du shampooing qui n'a pas été testé sur les animaux tout en achetant de la viande produite dans des systèmes d'une incroyable cruauté."

Cohérence

Cohérence

Alors imaginez ma colère quand j'ai appris qu'une ferme-usine de plus de 1000 vaches laitières allait probablement s'installer dans la Somme.

Une première en France alors qu'au même moment, l'Amérique est sur le point de faire du rétro-pédalage à ce sujet, par la volonté politique de ce pays mais aussi par celle des consommateurs, pour revenir à des méthodes d'élevage plus raisonnable.

La qualité, le peu, plutôt que la quantité, le trop.

L'expérience des uns ne sert donc jamais à celle des autres ?!

Je pense que les animaux élevés en liberté vivent des vies plus agréables et coûtent moins chers à l'environnement.

Je veux croire que l'avenir est là.

Je pense que l'élevage industriel est avant tout une question de gros sous et qu'il n'est certainement pas né de la volonté de produire davantage de nourriture afin de (bien) nourrir la planète entière.

Juste une question de fric et de bénéfice.

Je me berce peut-être d'illusions mais je veux croire qu'un jour nous n'aurons plus d'autres choix que de revenir à un élevage plus raisonnable, viable écologiquement et humainement.

Mais que là, ce n'est pas le moment d'en parler.