Magazine Journal intime

Préavis de grève

Publié le 11 mars 2008 par Anaïs Valente
Malgré la grève, vous acceptez de voter pour moi au Festival de Romans ?   Au bureau, j’ai très souvent envie de faire grève.  Pas toujours pour une raison bien spéciale, mais parfois si, comme quand boss chéri oublie la fête des secrétaires, ce qui ne manquera pas d’arriver (encore) cette année.  Dans ces moments là, je me verrais bien squatter la porte d’entrée en tenant des banderoles « la fête des secrétaires : une obligation », ou autres calicots du genre.  Passque bon, y’a pas à dire, mais c’est nul, d’oublier la fête des secrétaires.  Nul.  Paraît que je suis syndicaliste dans l’âme, même si je ne suis pas syndiquée.  Et ça doit être vrai, je hais les injustices.  Je suis pour l’équité.  Mais de nos jours, y’a plus personne d’équitable en ce bas monde.  Voilà, c’est dit.  Alors j’ai des envies de grève.
Cependant, faire grève, toute seule, ça ne rime à rien, et je n’imagine pas mes collègues me suivre sur cette voie (non, j’ai pas dit qu’ils sont lèche-botte… mais je l’ai sans doute pensé).
Alors, le seul moyen d’assouvir mon envie de grève… c’est de faire grève ici, sur ce blog.  Non pour revendiquer quoi que ce soit, tout bien réfléchi, je n’ai rien à reprocher , ou presque...  en réfléchissant je trouverais sans doute un petit quelque chose… du genre que vous ne votez pas assez, mais qu’importe.  Là n’est pas l’essentiel.
C’est juste que j’ai envie, une fois dans ma vie, de faire grève.  Na.
Alors je lance mon préavis de grève, lequel prendra cours demain.
Et durera trois jours.
Afin que vous ne mourriez pas de désespoir durant ces trois jours sans mes écrits (je sais que le risque est énorme), je passe le relai à Dominique Leruth, dont je vous ai déjà parlé via les contes cruels qu’elle écrit… Elle m’a offert un cadeau extra : une histoire en trois parties.  Délirante.  Etrange.  Cruelle.  A la Dominique Leruth.
Vous comprendre maintenant ?  Trois épisodes.  Trois jours.  De grève.  CQFD.
Amusez-vous bien sans moi (Seigneur pitié, faites qu’ensuite ils n’exigent pas des écrits de Dominique exclusivement, boudant les miens, refusant les miens, pitié pitié pitié).
 La première partie demain... 

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