La garde partagée c’est bien. C’est très bien même. Sauf les semaines où l’ado est avec moi. Les jours me paraissent interminables. Je songe au lundi suivant, le lundi où il repartira chez son père. Parfois je me sens coupable de ressentir autant de joie à l’idée qu’il ne sera pas là. A ma décharge, il ne fait pas grand chose pour que je le préfère, lui, mon grand couillon qui me tape tant sur les nerfs, à mes semaines en solitaire.
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