Debout dans le bus, avec mes cinq sacs remplis de courses, je vacille et me sens comme Scrat : à l’âge de glace. L’âge de glace des courses. C’est l’enfer sur terre de faire des courses sans voiture. Je rêve d’un monde où il ne faut pas s’alimenter, se moucher, se laver et se torcher le derrière, aaaaah, j’en rêve.
Chape de solitude, en même temps que la chape de plomb qui étreint mes pauvres bras, lesquels sont incapables de porter de lourdes charges, genre du papier WC quoi. Pauvre petite femme malheureuse sans mec et sans véhicule que je suis.