Magazine Journal intime
J'ai succombé
Publié le 11 mars 2012 par ClaudelÇa y est, je n’ai pu résister, j'ai facilement trouvé une ou deux raisons pour m’offrir un cadeau. Un genre de cadeau utile, agréable, pour lequel mon cœur soupire encore après l’avoir déballé.
Il s’agit d’une liseuse. Une Sony Reader parce que selon mes lectures, c’était celle qui me convenait le mieux. Je l’ai eue samedi matin. Elle fonctionne un peu comme un lecteur Mp3. J’ai eu un peu de difficulté à la connecter à mon réseau wi-fi, pas très rapide, mais ce n’est pas un I-pad que je voulais. Je me demande même si je vais me servir de cette fonctionnalité étant donné que je passe par mon ordinateur pour télécharger les livres. Encore plus de difficulté à rentrer les pièces de musique parce que je croyais que tous les fichiers étaient valides, mais non, elle ne prend que les MP3. Qu’à cela ne tienne, j’ai trouvé le moyen de convertir les .wma en .mp3. Je pourrai donc, en lisant, écouter mon album favori Leseïm.
Le plus facile finalement fut de transférer les livres. J’avais pris de l’avance en téléchargeant sur mon ordinateur portable quelque vingt livres trouvés ici et là sur les sites de livres numériques gratuits. Pour l’instant, j’ai surtout glané mes livres sur le site Gutenberg. Je compte bien emprunter des livres à la bibliothèque BANQ, mais on dirait qu’il faut que je sois abonnée et je me demande bien si je peux obtenir une carte d’abonnement sans avoir à me rendre à Montréal. En espérant et en attendant que le projet pilote s'étende à toutes les bibliothèques publiques.
Je n’ai pas l’intention d’acheter de livres numériques tant que le prix avoisine celui du livre-papier. Peut-être que le plaisir d’utilisation sera de courte durée. En trois ans, peut-être moins, j’en aurai fait le tour. Non pas que la technologie va changer et que mon jouet sera désuet, si un peu, mais surtout parce que pour l’alimenter en nouveautés, je ne suis pas certaine que la marchandise ne sera pas épuisée dans quelques mois. Quand j’aurai lu tous les classiques de Stendhal, Balzac, Maupassant, Zola et quelques autres auteurs français, qui me procurer? Petite déception, on dirait que les traductions ne sont pas encore offertes en numérique. Pas d'auteurs du 20e siècle en tout cas.
En attendant de l’utiliser dans des salles d’attentes, dans l’auto (non, non, pas pendant que je conduis!) je l’ai essayée au souper : enfin, j'avais les mains libres, je n’ai pas eu besoin de briser le livre afin de le garder ouvert! Il me reste à lui tricoter un petit étui pour pouvoir me l’accrocher dans le cou, stylet et écouteurs compris.
Grand sourire de contentement.
(photo personnelle de l'auteure de ce blogue)