Dans un discours très politique raciste d’environ une heure, le chef de l’État français a donc parlé d’une probable révision des accords de Schengen pour maîtriser les flux migratoires. Il a menacé l’Europe de «suspendre la participation» de la France si un «gouvernement politique de Schengen» n’était pas mis en place «dans les douze mois». Qui peut croire à cette fuite en avant ? Quelle pantalonnade !
Le président-candidat a donc poussé le bouchon du goujat décomplexé vis à vis de ceux à qui il fait la cour sans vergogne avec strip-tease intégral. Vous savez de qui nous parlons. En réalité, il a compris que cet électorat n’est fait que de petits racistes qui ne réfléchissent finalement pas. Les programmes sont le dernier de leurs soucis, il y a un ennemi, l’étranger, l’immigré. On se demande bien pourquoi. Ont-ils besoin d’un patch médical pour se soigner ?
Revenons à nos moutons pour parler du mensonge du jour. Non seulement, le président sortant est nu, d’autant plus qu’il ne peut plus parler de la proposition de François Hollande qui souhaite revenir sur certains accords relatifs à l’Europe, notamment les simagrées du clown se couchant devant Angela Merkel, mais aussi son inconsistance.
Pour que la proposition de l’actuel président réussisse, -enfin c’est impossible-, il faut beaucoup d’argent. La France devrait pour cela se doter d’un mur de Berlin tout autour de ses frontières, voire un grand mur autour de la mer Méditerranée, sans compter un recrutement conséquent de douaniers. Et dire qu’un fonctionnaire sur deux n’est pas remplacé, c’est à mourir de rire pour ceux qui croient encore en cet homme. Il a conclu son propos avec un pathétique. : «Aidez-moi, il reste deux mois». Aidez-le à partir !